ae ce co ce ee cb be db bebe fa cn cb ne 3
En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et saxonisante, nous le savons
maintenant: nous sommes restés catho-
liques parce que nous sommes restés
Français. Après Dieu voilà d'où nous est
venu le salut.
Abbé GROULX.
NERF PPEEEEEEEEREES
VOLUME XX ‘
BU TCUL LLEE LULU LE CE EEE ECLELE LE ELLE CE EEE TEST
OBSERVATOIRE
TS NANRNNNNNTNNNENNNNUENE
M. Beaudry et la radio
: LETTRE D'OTTAWA
La part de nos
IE
=
ra
=
-
=
=
2
=
æ
On trouvera dans une autre colonne
nos commentaires sur la radio, où nous
soulignons le rôle joué par plusieurs des .
nôtres en cette matière. Bien involon- |
tairement nous y avons omis le nom del Ottawa. — L'octroi d'un permis de
M. J.-W. Beaudry, député de St-Paul. radiodiffusion à la Compagnie Radio-
n nous fait plaisir de rectifier et de’ Edmonton Limitée constitue un motif
rappeler ici l'appui que M. Beaudry de réjouissances pour bien des gens.
nous & donné en prenant ouvertement Pour les Franco-Aïbertains d'abord qui
position contre son parti. Tous se sou- ! avaient fait de cette société leur entre-
viennent de la lettre qu'il écrivait à prise collective et qui avaient consenti
Radio-Canada pour dénoncer le man- | de lourds sacrifices pour s'assurer le
que de franchise de M. Fallow. Son ges-| bénéfice d'émissions françaises. Pour
te n’est pas passé inaperçu. Encore une | tous les Canadiens français qui avaient
fois nous tenons à l'en remercier. déjà versé leur obole à la Radio-Ouest
P.-E. B. français à l'appel du Comité permanent
de la Survivance et qui avaient énergi-
k + *
r + ,quement soutenu les revendications de
ision S G =
La déc SI0 de ouver leurs compatriotes de l'Alberta lorsque
neurs de Radio-Canada le bruit s’est répandu que la requête
= |pouvait être rejetée. Enfin pour les dé-
Comme il fallait s’y attendre, l'un de putés de langue française à Ottawa
nos journaux d'Edmonton a critiqué la qui avaient vécu des heures inquiètes à
décision des Gouverneurs de Radio- j'approche de la dernière réunion des
Canada en faveur de notre poste fran-' gouverneurs de ia Société Radio-Ca-
qais de radio. Les scribes déçus ont de nada.
nouveau invoqué des arguments , usés ; Les députés ont poussé un soupir de
jusqu'à la corde: d’après eux, le fran- soulagement lundi lorsqu'ils ont appris
çais n'aurait pas de droit reconnus, les ]a bonne nouvelle. Les milliers de réso-
Canadiens français ne seraient qu’une lutions et de lettres et les centaines de
minorité méprisable, notre poste ferait télégrammes qu'ils avaient reçus de tous
‘tort aux postes déjà existants. Mûs par |les coins du Canada français, n’avaient
le fanatisme, les journalistes du Bulle- pas manqué de les impressionner, Il
tin n'ont pas été assez honnêtes pour faut dire cependant que leurs préoccu-
citer textuellement la décision de Radio-, pations n'étaient pas uniquement élec-
Canada. Ils ont peur de montrer les ‘ torales. Ils avaient épousé cette cause
deux côtés de la médaille et préfèrent sur laquelle on avait si souvent attiré
tenir leurs lecteurs dans l'ignorance. leur attention. Plusieurs d’entre eux
Quoi qu'en disent nos esprits étroits nous ont avoué qu'ils ne craignaient
d'Edmonton, le français a ici des droits pas de perdre des votes, mais qu'ils crai-
égaux à ceux de l'anglais. Même si le | gnaient de perdre l'estime de leurs com-
gouvernement de l'Alberta les a niés, mettants et compatriotes si la légitime
combattus, violés jusqu'à ce jour, ces requête des Franco-Albertains était re-
droits gardent toute leur valeur. À ce ljetée,
sujet nous publierons sous peu un solide/ Il ne faut pas se dissimuler que la religieuses pour obstruer la route de nos puissantes influences qui ont fini par
exposé par un éminent professeur an-|lutte a été dure et que nous avons bien
glo-protestant de l’une de nos universi- jfaili la perdre. La victoire de lundi der-
tés canadiennes. Cette question des nier, qui devrait consacrer à jamais les
au succès de Radio-Edmonton
Par Pierre VIGEANT, du Devoir
£a Survivance
Organe de PAssociation Canadienne-Française de lPAlberts
EDMONTON, ALBERTA — ‘MERCREDI 3
améliorée et l'on pouvait craindre le
parlementaires | …
talent au courant de la situation qui
leur inspirait de vives inquiétudes. L'u-
nanimité de l'opinion: française avait
sans doute produit son effet, mais ils
n'étaient pas bien sûrs-que cela fût suf-
fisant pour faire pencher la balance de
|pirée et stimulée par l’action populaire, [notre côté. Plusieurs d'entre eux ju-
mais qui n'en.a pas moins donné le coup geaient qu’il était imprudent de laisser
décisif. porter en comptant sur la justice de la
Les obstacles vaincus | cause et la vigueur des représentations.
On peut s'étonner qu'une intervention | Par contre, l'intervention se présentait
vigoureuse ait été nécessaire dans un comme partciulièrement délicate,
cas aussi clair que celui des Franco-
Albertains. Ils avaient la justice et le | La décision ne relevait pas du gouver-
bon sens de leur côté. Cela n’a pas!nement ou d'un ministère, mais d'un
empêché toutefois qu'ils aient eu à! corps indépendant et semi-judiciaire.
se heurter à une formidable opposition. |
|
Démarches décisives
Le fanatisme de race et de religion a
joué à plein, comme l'on sait, mais les :
arguments invoqués contre la requête de termédiaires qu'il fallait trouver et con-
[la Compagnie Radio-Edmonton étaient | Vaincre.
i faibl - sea pate
Fe de 7 ses Baptistes ee oran Ce sont quelques députés ministériels
gistes n'ont pas réussi à entraîner la |
RC de langue française qui ont pris per-
masse de lOpRion AnglO-canAdlenne 8 : sonnellement l'initiative du mouvement
leur suite et les représentations hôstiles | Lo
: È : et qui ont entrainé leurs collègues à leur
ont été noyées sous l'avalanche des re-:
présentations favorables suite. Ils ont fait convoquer au cours
, : de la semaine qui a précédé la réunion
Le fanatisme n'explique cependant 4 gouverneurs un caucus de la dépu-
pas à lui seul toute la vigueur de l'oppo- | tation québécoise, auquel ont assisté les
sition qui s'est manifesté. Les FranCo- ministres de langue française, pour in-
Albertains ont en quelque sorte joué de | sister sur la portée de da requête de ia
malheur. Leur requête est survenue au; Compagnie Redio-Edmonton et sur la
moment où la Société Radio-Canada ve- | nécessité d'en assurer le succès. Cette
nait de refuser une requête du goUver- manifestation de solidarité ne pouvait
ynement provincial créditiste qui voulait | inanquer de produire son effet, mais elle
établir un poste à Edmonton même. Les| he suffisait pas encore pour dissiper
créditistes ont donc jeté les hauts cris | toutes les inquiétudes et supprimer tous
lorsqu'il a été question d'accorder aux |jes risques.
Franco-Albertains un privilège qui avait
été refusé au gouvernement brovincial| Le caucus fut donc suivi de toute une!
même qu'ils dirigent. Mécontents de la série de démarches personnelles et offi-
politique fédérale qui refuse des per-lcieuses auprès de personnags qui pou-
mis de radiodiffusion aux gouverne- l vaient exercer une influence, directe ou
ments provinciaux, ils ont brouïllé les ;indirecte, sur la décision des gouver-
cartes. Les passions politiques sont ve-|neurs. C’est ainsi que nos députés ont
nues se méler aux passions raciales et ‘réussi à mobiliser en leur faveur de]
compatriotes de l'Alberta. emporter le morceau.
Toutes sortes d'influence se sont donc | |
fait valoir auprès des gouverneurs de} Victoire anonyme
Les députés de langue française e.|
1 MARS 1948
No 20
Pour mettre le parti
hors la loi
Toronto. — Le premier ministre de!
l'Ontario, l'hon. George Drew, a re-
commandé l'adoption d'une loi fédérale
pour mettre hors la loi au Canada le!
base communiste.
‘Ce devrait être un crime pour qui |
[que ce soit de faire partie d’une asso-
|ciation qui vise à détruire la société par
je force”, a-t-il dit au banquet annuel! à tous ses fidèles.
ide l’Association des anciens combat-
jtants de la police de Toronto.
j “A ce moment, où cette force ébjecte!
envahit des pays, ce n’est pas excessif
jae demnader une mesure de protection
pour notre peuple.”
menaçant du
| Cher collaborateur,
|trois ans.
Le premier ministre a dit que tout !
Prières pour prévenir le fléau
Son Excellence Mgr J. H. MacDonald demande
de prier pour le succès des élections en Italie
Voici le texte de la lettre adressée par S. Exe. Mgr l’archevêque
La plupart de nos prêtres sont bien au courant de la gravité
. de la situation qui sévit en Europe centrale à l’heure actuelle. Cette
‘situation va s’aggravant depuis la fin de la guerre il y a déjà
La situation est particulièrement grave en Italie où les com-
Les pressions politiques ne pouvaient | Communiste au Canada fait partie d'u- |
donc pas s'exercer directement sur les RE Se colonne parce qu'en tant que com-|
gouverneurs, mais seulement par des in- [Muniste c’est un agent d'une puissance |
!
étrangère qui s'emploie à propager la
discorde dans le pays.
Votre très dévoué in Christo,
archevêque d’Edmonton.
munistes font des efforts désespérés pour reconquérir le prestige
qu'ils ont perdu en Espagne. Qu'ils réussissent dans l’un ou dans
l’autre pays et l'Eglise en souffrira terriblement. Les commu-
| nistes font des pieds et des mains pour gagner les élections du 19
‘avril. Nous ne croyons pas qu'ils en sortiront victorieux, néan-
: moins il se peut que l'apathie traditionnelle des catholiques leur
‘apporte un précieux concours.
Fermi er d e Le al Le Il serait superflu de tenter une description des résultats pour
g ‘l'Eglise d’une victoire communiste. Ce serait on ne peut plus
= y | désastreux, même si la destruction et la suppression devait prendre
champion de | orge | plusieurs années. D'un autre côté il est à craindre que seule une
| victoire éclatante pour le Parti Chrétien saura éloigner la révolu-
ape sont! Det ee SL de scrupule et l'organisation puissante du
armi les champi à
ARS pe tre ue Voilà qui concerne non seulement le Saint-Père mais aussi
Dussey..de Ajrérle lantré Saturn Cana : VOUS les fidèles du monde entier. Je demande donc aux prêtres,
dien francais de Legel M, À. Heniy-Ce aux religieux et aux fidèles d'offrir autant de messes et de rosaires
concours Hotsnal d'orte OM ONtEIt AE que possible pendant les deux semaines qui viennent afin que Dieu
De ei orvent Done Une éaleur de dans Son infinie miséricorde, mette en déroute les forces communis-
$25,000. Le grand championnat fut rem- | HALO peau mon
porté par M. Bussey et lui valu un prix|
de $1,560. Mais on rapporte que M. A.
Henry a été tout près de décrocher la;
victoire. Son deuxième prix lui vaut une
somme de $960. On jugera du mérite des,
champions si on se rappelle qu’il y avait
1947, a été particulièrement remarquée ;
devait soumettre au moins 1,667 bois- ;
seaux d'orge. Trois des gagnants avaient,
produit de l'orge Montcalm; M. Henry Fr A =
Hire Les évêques polonais luttent avec courage
La victoire de M. Henry est une preu- :
ve que les nôtres peuvent faire leur;
droits du français dans l'Ouest était si |droits du français en matière de radio- | Radio-Canada et cela explique les hési- | C'est une grosse partie qui s'est jouée
marque s'ils s'en donnent la peine.
claire que les Gouverneurs de Radio- diffusion dans toute l'étendue du Ca- |tations et les ajournements qui ont failli | dans la coulisse et l'on comprend la joie
C'est aussi une réclame bien méritée en.
(AAVEUT de la richesse de notre sol alber-
pour les libertés civiles et religieuses
Varsovie. — L'Eglise catholique et le fier la censure imposée en la qualifiant
Canada l'ont admise sans discussion en |nada, est due à la fois à une action aboutir à un refus. La partie paraissait |des députés qui avaient connu l'angoisse
rendant leur verdict. populaire et à une action parlementaire.
Il en fut de même pour ce qui est de Nous laïisserons à d'autres le soin de
l'importance numérique de notre groupe !Païler de l'action populaire qui a cons-
franco-albertain. Que les Ukrainiens ou |titué une belle manifestation de solida-
les Allemands soient plus nombreux que |rité française. Nous nous contenterons
nous, cela n'a rien à voir avec la posi-|POur notre part de raconter l'action
tion officielle que le français occupe ’ Parlementaire qui a sans doute été ins-
même en cette province. Nos conci-|
toyens bien pensants, aussi bien anglais
que néo-canadiens, l'admettent volon- La politiq ue fédérale
tiers. Sur ce point encore la Société } ——
Radio-Canada nous a donné pleinement
raison.
Pourquoi les Gouverneurs ont-ils re-
fusé la requête du gouvernement alber-
tain et accepté celle des Franco-Alber-
tains? Le gouvernement de Abe
demandait un permis commercial pour
un poste anglais; nous demandions un |
Par la British United Press
Les députés et les sénateurs sont ac-
permis pour un poste français. Or illtuellement en congé de Pâques. Ils se!le bill du gouvernement. Le chef libéral |malies de notre régime parlementaire |
existe déjà six postes anglais en Alberta |reposent pendant dix jours du travail | du sénat, le sénateur Wishart Robinson, | fédéral que les actes les plus méritoi-:
(suite à la page 8) de la session.
lementaires fédéraux restaient dans la
taient déserts; on n'y rencontrait que
quelques touristes.
Les courrieristes parlementaires res-
taient à l'affût; üls cherchaient des
nouvelles qui semblaient, elles aussi, en
congé de Pâques.
Les députés sont retournés dans leur
comté. Il est probable que plusieurs pro-
fitent de la circonstance, surtout ceux
au demeurent très loin d'Ottawa, pour
parler de politique avec leurs électeurs
Se — jet sonder leur opinions.
Le premicr d'avril s’en vient. | Hâte avant l’ajournement
Ce jour-là chez les humains, 3 | jajournement de la Chambre s'est
C'est une vicille tradition fait mercredi soir après que les députés
De “faire courir le poisson”. ar siégé constamment pendant tou-
# % % te l'anrès-midi et même pendant l'heure
Depuis toujours l'humanité du diner. On les a vus alors travailler
- Prend plaisir à se faire beurrer. avec hâte; on a remarqué la précipita-
Les sens sont si cornichons, {tion habituelle aux firs de session dans
Qu'ils mordent à tous les hameçons. |l'étude de la législation. Il est notoire
# XX # qu'à chaque session, le même phéno-
On vous fait de grosses promesses, | mène se produit. Quelle que soit la hâte
Des sourires et des caresses. des députés, la Chambre est toujours en
Ne vous fiez pas aux belles facons; arrière de son programme législatif et
Vous allez “courir le poisson”. c'est pour cela que l'on enregistre une
F *x *# telle précipitation à la veille de Fa-
‘Quand le mois d'avril arrive, | journement.
Poisson d'avril
Les mesures adopiées avant l'ajournement
pour le congé de Pâques
gagnée au cours de l'audition publique | d’un échec possible. Cette joie est d’ail-
du mois de janvier, mais des interven- leurs faite de fierté tout autant que
tions de la dernière heure avaient modi-|d'intérêt bien compris. Ce sont sans
fié l'attitude de quelques gouverneurs doute les citoyens de langue française
et l’on pouvait craindre un échec. À la qui par leurs requêtes ‘ont alerté les
veille de la réunion de la dernière fin de députés. Il aurait cependant pu arriver
semaine, la situation ne s'était guère que les députés ne se laissent pas alerter
‘ et se contentent de quelques représen-
tations platoniques. Cela serait sans
doute arrivé si quelques députés n'a-
ivaient pas fait de notre cause leur
I1 y aurait plusieurs mentions hono-
. jde cause aux Franco-Albertains, mais
tion qui traite des grains mélangés. Une ce serait desservir et la cause et ceux
| telle mesure aurait simplement annulé | qui s’y sont dévoués. C'est l’une des ano-
entra immédiatement en pourparlers|res doivent rester secrets et que les dé-
A la fin de semaine, très peu de par- | avec le premier ministre King. Finale- | putés doivent compter pour se faire éli-
ment, les sénateurs libéraux fidèles aulre sur des attitudes et des discours sou-
capitale: les édifices du parlement é- gouvernement ont réussi à rallier asseZ vent discutables. Une autre anomalie a ne de ee
ide votes pour faire ratifier le bill et|qui paraîtra invraisemblable à tous ceux
lfaire renverser la décision du comité qui n'ont pas connu intimement les cer-
| des banques et du commerce. cles parlementaires fédéraux, c'est qu’il
La taxe d’accise de 25 p. cent faille souvent lutter et lutter énergique-
| Pendant que le sénat discutait du|ment pour des causes qui paraissent ga-
‘grain, un grand débat s'élevait aux |gnées d'avance.
| Communes au sujet des taxes et des dé- |
;
j penses fédérales.
Î L'opposition a fait un dernier effort
| pour renverser le bill du gouvernement
demandant l'approbation de la |
Tentative d’infiltration
communiste
affaire personnelle et entrainé leurs col- |
Jègues à leur suite. |
rables à décerner à la suite de v'inter- |
vention parlementaire qui a valu gain;
gouvernement polonais, dominé par les
communistes, sont entrés en lutte ou-
pour la valeur de ses récoltes d'orge “CT avec un acharnement tel qu'un
C'est un district ouvert par les nôtres et : COMPrOmIS semble impossible.
que l'on devrait s'efforcer de conserver :
‘tain. La région de Legal, en 1946 et en
1947, a été particulièrement remarquée
Les relations diplomatiques sont @e-
homogène. De l'aveu de tous les Spé-! buis longtemps rompues. L'Eglise est le
cialistes, le sol de cette région est l’Un Gernier bastion de l'opposition et le gou-
des plus riches de tout le pays. Disons ,vernement souhaiterait la réduire com-
en terminant que plusieurs terres sont plètement au silence. L'Eglise se fait le
disponibles aux environs de Legal et champion des libertés de la parole, de
que c’est une belle occasion de s'établir, 1: presse et de la religion; elle combat
pour ceux qui ont le capital suffisant. ‘également les dernières lois relatives au
mariage.
Le gouvernement prétend que l'Eglise
A la recherche de la Le des droits plus étendus que ceux
! dont elle jouit aux Etats-Unis et qu’en
foi catholigre fin de compte son but serait de ren-
| ; verser le gouvernement.
; SCNM. — Nous extrayons de la der-| Les attaques dans la presse catholique
nière livraison de la revue française: ainsi que les lettres pastorales des évé-
MISSI quelques faits qui montrent bien; ques exaspèrent le gouvernement. Le
que les Japonais sont non seulement | premier ministre Cyankiwicz a averti
.sympathiques au catholicisme, mais:les évêques de ne pas s’immiscer dans la
de mesure temporaire et reproche au
clergé de pousser à la lutte contre le
gouvernement.
Il ne fait aucun doute que le gou-
vernement souhaiterait d’en venir à un
accord avec l'Eglise afin d’avoir le che-
min libre et de se débarrasser de la der-
nière opposition existante. Depuis qu'on
ne peut plus parler d’une opposition de
la part du parti des paysans, les Polo-
nais ne peuvent exprimer les sentiments
qu'ils nourrissent contre le gouverne-
ment que nar l'intermédiaire de l'Eglise.
Le cardinal Hlond, primat de Pologne,
le cardinal Sapieha et les autres évêques
ont maintes fois critiqué vertement le
gouvernement. Les églises, débordantes
de fidèles, indiquent que ces critiques
trouvent un écho fidèle dans le peuple.
L'année dernière, le gouvernement
sonda le terrain en vue de renouer les
relations avec le Vatican, mais la tenta-
tive n'eut aucun succès. Tout dernière-
ment le cardinal Hiond revint de Rome
politique et les a menacés de graves|et déclara qu'il avait pleins pouvoirs
! «Un fait, dit la revue, est digne d'at-|'eprésailles. Quelles seraient celles-ci? [pour traiter de la reprise des relations
‘la vie contemplative. Le bouddhisme zen
l $ L
let d'autres formes de religion païenne, | les biens fonciers du clergé.
iles ont habitués au silence et à la vie! L'Eglise déclare qu’en Pologne la li-
intérieure. ‘Très sobres, très disciplinés, ! berté de la presse a cessé d'exister et que
ils sont prédisposés à goûter vivement Jes prêtres, sous la menace continuelle
l'idéal monastique. Dernièrement el dal amettionrne peuvent dibrement
d'une Trappe signalait qu'il avait reçu’, Le gouvernement tente de justi-
.des candidats au cloître et que ceux-ci |
:n'étaient pas même baptisés. Mgr Doï, |
l'archevêque japonais de Tokio, eut un
, ss lavec Rome, une indication pour le gou-
‘tention: c’est l'attrait des Japonais pour, Le gouvernement ne l'a pas précisé, | ar è
mais il pourrait distribuer aux paysans | VérnemENt à quoi S'en .
L'Eglise déclare que l’enseignement
religieux dans les écoles laissait beau-
coup à désirer tandis que le gouverne-
ment rétorque que les enfants recevaient
toute l'instruction religieuse qui leur
était nécessaire.
Il y a un an l'Eglise soumit 15 récla-
mations relatives aux libertés civiles,
mais autant que l’on puisse savoir, le
i d’accise spéciale de 25 pour cent qu'il a
‘imposé en novembre dernier sur cer-
itains objets considérés comme objets de
‘Juxe. Le but de cette taxe spéciale était
‘de décourager les contribuables d’ache-
ter des marchandises représentant une
. dépense non essentielle de dollats amé-
‘ricains. Le gouvernement a eesuyé de
| Montréal. re Daoust, vice-prési- jour la surprise de recevoir la demande!
dent du Congrès des Métiers et du Tra- à} yroupe de jeunes filles. Elles vou-
vail et un directeur de la Fraternité |],jent fonder un couvent de Clarisses !
internationale des fabricants de papier, let observaient déjà entre elles la rè gle !
a déclaré que tous les syndicats affiliés intégrale. Il eut beaucoup de peine à!
au Congrès méneront une lutte sans leur faire comprendre qu'il fallait aupa- |
merci contre le communisme. Cette dé- ‘ravant faire appel à d'authentiques re-'
Audience papale ag |ruremement maps me an.
echièse canadien
\de la presse, mais, en fait, la presse
polonaise est entièrement sous le con-
Rome. — Le 19 mars, fête de saint
trôle du gouvernement et ne publie que
ce qu'on lui prescrit. La garantie rela-
tive à l'inviolabilité du domicile est
cision fait suite à l’adoption d'une réso-
lütion à un récent congrès du Conseil
des syndicats de Québec et de l’Est de
la province. Les syndicats des fabriques
de papier affirment que des agents
entrainés par la Russie “et déguisés sous
l'habit de membres d’un parti politique
canadién” tentent de s’infiltrer dans le
mouvement ouvrier.
‘vives attaques pour avoir imposé cette
taxe alors que le parlement n’était pas
‘en session. Les députés de l'opposition
ont rappelé qu’un tel geste n'avait pas
‘été imposé par un gouvernement depuis
‘que Charles ler avait été décapité pour
‘l'avoir fait. Ils demandaient presque
‘que le ministre des Finances subisse le
même sort.
{ligieuses européennes.
Ces détails sont significatifs. On pour-
rait les multiplier: les Japonais désirent
{le christianisme tout spontanément. Les
missionnaires sont assaillis de questions.
Ils sont souvent accostés dans la rue
let interrogés avec l’insistance anxieuse
de gens assoiffés de vérité. MacArthur
assure qu'avant dix ans le Japon sera
converti, en ce sens qu'il aura adopté
4
Î
‘Joseph. le pape Pie XII a reçu en au- |
dience snéciale les prêtres du Collège :
canadien. A neuf heures précises le! S
Saint-Père est entré dans la salle atte-
nante à son bureau particulier. Le rec-
teur du Collège, Mgr Paul-Emile Léger,
après lui avoir rendu hommage, a pré-
senté économe, M. Omer Tanguay,
ps.s. M. Victor Robin, p.s.s., ainsi que:
chaque étudiant individuellement. Le
pape eut un mot pour chacun, s'informa
traitée avec la même désinvolture. Tous
es faits démontrent l'existence d'un
fossé infranchissable.
ferme
Ottawa. — Le revenu total de la vente
des produits de la ferme au Canada en
Soyez toujours sur le qui-vive, La commission du blé : En moins d’une heure, l'opposition a
De peur de prendre pour un poisson, Il y eut une petite crise de peu de réussi à faire prendre trois votes sur ce
Ce qui n’est qu'un vil hameçon. | durée et d'aucune conséquence. Avant bill. Encore une fois, la majorité du
FO % *# < ’ajournement, la Chambre devait ap-|gouvernement a été assez forte pour
Rappelez-vous bien, mes amis, (Roue le projet de loi qui donne au renverser les manoeuvers de l'opposition
Adam et Eve au Paradis. gouvernement le pouvoir de placer l'a-'et maintenir cette taxe de 25 pour cent
Le serpent de la déception | voine et l'orge sous la juridiction de ia. malgré les efforts de la gauche.
Leur en à fait courir un poisson! À Commission nationale du blé. Les mem- | De la politique électorale
+ # pres de l'opposition et même quelques' Immédiatement après l'ajournement
Et depuis, sur la boule ronde, députés libéraux ont combattu ce projet de la Chambre, le ministre du Commer-
On voit partout, de par le monde, "avec acharnement, mais à la veille de ce, le très hon. M. Howe, a annoncé que
Les gens qui courrent sans façon l'ajournement. le bill fut finalement ap- le gouvernement fédéral avait cancelé
Après de fameux gros poissons. È prouvé. Les adversaires du projet soute- ison projet de construction de loge-
+ % * naient que le bill établissait un monopo- ments, pour la somme de 40 millions
Ge s2s études, bénit toutes les inten-:
‘tions qu'on lui présentait, et avant de se | 1947, est évalué à 82,002,195,000, d’après
RENE AADRE 18 AUX DIEU = ous 2e lies derniers rapports du Bureau de la
Ace Mine uen AUEE 0 | statistique. C'est un record. C'est en 1932
HIDE °!que le chiffre fut le plus bas, soit 5383,
Puis, sous la conduite du recteur, les : 700,600. Le chiffre le plus élevé pendant
88 prétres-étudiants canadiens sont en- |la guerre fut de deux millards en 1944.
itrés à Saint-Pierre et, agenouillés au-} Le total de $2,202 millions en 1947,
‘tour de la Confession, ils ont récité en- | donne une moyenne de $2,730 par ferme,
‘semble le Credo, marquant par là leur ‘basée sur le recensement de 1941. Sur la
‘foi en la primauté du Vicaire de Jésus- |même base, le revenu par ferme, dans
: Christ. , chaque province, serait le suivant:
Î = ae Revenu total Moyenne
le mentalité chrétienne dans ses com-
|portements politiques, sociaux et fami-
liaux. Des centaines de missionnaires
se préparent à parti. Des ouvrages
nombreux sont à l'impression et des
cours ont été inaugurés un peu partout
I pour éclairer l'opinion sur le catholicis-
Îme. Le temps presse. Décuplons par no-
tre prière le travail des messagers du
{Christ, afin que par leur prédication,
‘leur enseignement et leurs ouvrages, le
Japons se pénêtre de cette Bonne Nou-
velle que le Seigneur a demandé de dif-
fuser à toutes les nations.
|| an |
Noms des sagnants
lFirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont Fabon-
nement est en règle.
{iagnants de cette semaine:
J.-E. Maire,
Edmonton, Alta
*
Mme Sara Labelle, |
|
|
Î
: C'est 1 d in, !de dollars, dans la province d'Ontario : par ferme
î ainsi que les pêcheurs ile d'Etat sur le commerce du grain,!de do ; . io. Thorhild, Alta : ER Et
t Se morfondent avec ardeur. qu'il était une forme molle du socialis- Le ministre a dit que le gouvernement N Hs font la lutte de loin | Ecosse oi ei ms
Ils eourrent partout après le poisson, me et si loin du libéralisme qu'on n'y d'Ottawa avæit pris cette décision par- Chas-E. Payette, Les écoles leur seront |! RE Le
Et souvent ne “tire que le bouchon”. : trouvait plus de trace de ce dernier. tce que le premier ministre d'Ontario, Saint-Paul, Alta £ Le : è eu a une . on Fee
# % % ‘| Le gouvernement a réussi à faire ap- [honorable M. Drew, avait assumé des Donat Lafontaine, ermees . ee. se P Si : a
Ng & Une morale à Da 1son: prouver ce bill, grâce à LAppuI de: Douvois DEBE DEIPRS 86e SeVIees que McLennan, Alta x dE pet T: k: ré- cam agne éloignée de vue des élections : Manitoba 185,899,000 3200
‘ Ne courrez pas après le poisson. :majorité des députés libéraux et des lité publique des maisons construites par Winnipeg. — M. Peter Taraska, pré-; p : pe de. pee
Vous aurez bien plus de bonheur ! députés socialistes du parti C.C-F. . jle gouvernement fédéral. Le gouverne- || Chacun de ces gagnants recevra un sident de la commission scolaire de Win-:du 18 avril prochain en Italle. . roi US
De courir après le Goffeur. | Le débat reprit ensuite au sénat. Le ment fédéral, dit-il, ne pouvait pas|| album de la Bonne Chanson, com- nipeg, a déclaré que les écoles de War vent à leurs PARCRIE et amis rt ! c.-c 92,679,000 -. 8120
- | comité sénatorial des banques et du ‘entreprendre la construction de maisons || orenant trente chansons nipeg ne seront pas utilisées pour A a de S'OppOser aux candida 7. ; Pre are : ar
commerce a voulu retirer du bill la sec- dans de telles conditions. lassemblées du parti communiste. lcommunistes qui se présentent. anada 002,195,
À cm ggenrancanmermen ace pomme meme
Le GOFFEUR
La Survivance
Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-108e rue,
Edmonton, Alberta 5
Fondé le 16 novembre 1928
Journai indépendant en politique et entièrement o0n-
sacré à la cause religieuse et nationale.
Rédacteur en chef: P.-E. Breton, 0.m4.
Rédacteur adjoint: S. Pelletier, o.m.l.
PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest: 82.00
par an: Etats-Unis et Québec: #2.50 par an; Europe.
$3.09 par an.
Organe officiel de “L'Association canadienne-JranÇçaise
de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxtème
cinsse, Ministère des Postes, Ottaws.
MERCREDI LE 31 MARS 1948
Quelques autres commentaires
sur Îa radio
Nous avons émis, la semaine dernière, quel-
ques considérations en marge de la décision
du Bureau des gouverneurs de Radio-Canada.
Nous nous permettons de revenir sur le sujet,
car nous sommes loin de lavoir épuisé.
Nous voulons rendre ici à chacun le mérite
qui lui revient. Les artisans de cette vic-
toire, ils sont nombreux, ont droit à notre
gratitude. En tout premier lieu nous devons
reconnaître les mérites de notre A.C.F.A. Elle
a été sur la brèche depuis 1933, avec les
associations nationales des autres provinces
de l'Ouest; tout particulièrement au cours
des sept dernières années, elle s’est dépensée
généreusement pour obtenir l'établissement
d'un poste de radio français en Alberta. On
ne soupçonne pas dans le public ce qu’il en
a coûté d'efforts et de sacrifices pour attein-
dre le but. L'exécutif central de l’A.C.F.A,
le comité de la radio, les organisateurs de la
campagne, les souscripteurs, tous ont leur part
de mérite.
Toutefois, il n'est que juste de souligner de
façon spéciale le dévouement sans borne de
l'un des nôtres en faveur de la radio fran-
çaise; nous voulons parler du Docteur Beau-
chemin, président de Radio-Ouest française.
Ayant collaboré intimement avec lui depuis
une dizaine d'années, nous savons mieux que
la plupart des nôtres jusqu’à quel point il s'est
sacrifié lui-même pour faire triompher notre
cause. Au nom de tous nos compatriotes nous
lui redisons ici notre profonde gratitude.
Nous remercions également ceux qui ont
prêté main-forte: notre avocat conseil, Me
P.-E. Poirier, M. le sénateur Blais, M. J.-M.
Déchène, M.P., Me André Déchène, qui firent
partie de nos délégations auprès des autorités
fédérales, et nous accordèrent volontiers leur
influence et leur prestige.
Si nous jetons les regards par delà nos fron-
|
tières provinciales, c'est à la multitude de
nos concitoyens bien pensants que doit aller
notre reconnaissance. D’un bout à l’autre du
pays, l'élément français à manifesté une
cohésion qu’on n’a constatée que trop rare-
ment dans le passé. Il n’y eut pas une seule
voix discordante parmi les nôtres: associa-
tions les plus diverses, journaux, compatriotes
de marque nous ont solidement épaulés, et
cet appui nous a valu pour une large part le
succès obtenu. Nous devons rendre le même
témoignage à une large portion de nos conci-
toyens anglo-canadiens, même protestants.
C’est peut-être la première fois qu’une cause
française a recu tant de sympathie de leurs
milieux. L’appui courageux de plusieurs jour-
naux anglais et de personnages éminents,
comme MM. W. Bovey et Chester Walters,
aura eu sûrement des répercussions considé-
rables en notre faveur.
Enfin, il n'est que juste de souligner ici le
mérite des autorités fédérales concernées. No-
tre journal a déjà mentionné la facon très
courtoise et parfois même très sympathique
avec laquelle les Gouverneurs de Radio-Cana-
da avaient accueilli nos délégations. La ques-
tion était brûlante et les adversaires mani-
festaient de l’acrimonie; mais en dépit des
‘appels aux préjugés, les Gouverneurs ont ma-
nifesté une fois de plus leur largeur de vue
et la droiture de leur jugement. Nous devons
un merci tout spécial à deux d’entre eux, MM.
Pouliot et Chase, celui-ci un anglo-protestant,
pour la façon vigoureuse dont ils nous ont
défendus en public.
U ne fait aucun doute que, dans cette ques-
tion fortement controversée, plusieurs mem-
bres du gouvernement eurent à jouer un rôle
très réel, bien que discret. Ils eurent sans
contredit à tenir compte d’une opinion publi-
que formidable, mais ils eurent la sagesse
de ne pas se soustraire à leurs obligations.
Ce geste des autorités fédérales est une re-
connaissance officielle des droits du français
en Canada. Pour reprendre le mot du car-
dinal Villeneuve: “C'est un des grands évé-
nements du Canada français, comme le Traité
de Paris; c’est le triomphe de l’une des maxi-
mes les plus précieuses de la démocratie, c’est
une des grandes victoires catholiques et fran-
çaises de notre pays, l’un des plus efficaces
moyens de l'éducation nationale, l’un des meil-
leurs accords qui pourrait faire fleurir au
Canada l'union nationale dans la justice et
l'équité.”
P.-E. B.
En lisant les journaux
Confusion dangereuse
L'ACTION CATHOLIQUE. — Je sais bien
que les différents partis communistes, tous
membres de la Ille Internationale, sont puis-
samment aidés par les dirigeants politfques de
Moscou. Il reste cependant que les diverses
puissances peuvent fort bien mettre en échec
les partis communistes qui existent chez elles
sans déclarer la guerre à l'URSS.
L'erreur capitale de l'heure présente dans
le monde international c’est de croire qu’en
battant la Russie soviétique dans une troisiè-
me guerre, on débarrasserait l'univers de la
peste communiste.
Nous l'avons déjà dit bien des fois et nous
le répétans: Loin de marquer la fin du com-
munisme, une troisième guerre ne ferait
qu'assurer son expansion dans le monde. La
guerre engendre la misère; la misère favorise
éminemment le communisme.
Il importe donc souverainement que les
dirigeants politiques de tous les pays s’atta-
quent résolument au communisme chez eux
d’abord et avant tout. La Russie ne tient pas
plus que les autres à faire la guerre, mais elle
désire étendre à d'autres territoires le régime
soviétique. Pour arriver à cette fin, la Russie
compte beaucoup plus sur les partis commu-
nistes d'Autriche, d'Italie, de France et d’ail-
leurs que sur ses armes.
Alors la question primordiale de l'heure
peut donc se poser ainsi: Comment enrayer
le communisme sur le plan national d’abord,
puis en Europe plus immédiatement menacée?
L'immigration et la
Nouvelle-Zélande
NOTRE TEMPS. — Le 12 mars 1948, notre
confrère Alfred Ayotte publiait dans la “Pres-
se” une importante déclaration de M. John V.
Jerram, membre du conseil d'administration
de la “Bing, Harris and Company”, de Victo-
ria, Nouvelle-Zélande, qui exploite une dizaine
de grandes filatures. M. Ayotte est ailé inter-
viewé M. Jerram dans sa chambre d’hôtel à
Montréal. Le confrère écrit: “Nous avons
demandé à notre distingué interlocuteur,
homme blond-roux d'’allure tout à fait bri-
tannique, si son pays avait adopté un plan
d'immigration semblable à celui du Canada,
soit d'environ 100,000 immigrants pour l’an-
née courante”. Voici ce qu’a répondu M. Jer-
“ram: ‘Non. Le gouvernement de la Nouvelle-
Zélande a décidé d’ajourner tout plan d’im-
migration massive en raison de la crise du
logement, qui n’est pas encore résolue et qui
ne le sera pas avant quelques années. Pour le
moment, notre pays se contente d'importer
un certain nombre de techniciens dont il a un
grand khesoin. Quant aux autres immigrants,
ils devront attendre que nous puissions leur
offrir un logement”.
La Cour Suprême des E.-Unis et
l'enseignement de la religion
LE NOUVELLISTE. — La Constitution des
Etats-Unis sous prétexte d’assurer la liberté
d'enseignement à installé à demeure l’athéis-
me dans son système d'écoles publiques. Si
d’aucuns espéraient dans la pratique atténuer
le caractère athée de l’école publique aux
Etats-Unis, un jugement de la Cour Suprême
des Etats-Unis vient de les rappeler à la réali-
té. Le plus haut tribunal américain a décreté
qu’il ne saurait y avoir le moindre enseigne-
ment religieux dans les écoles publiques — et
cela en dehors des matières au programme et
des heures de classes.
Il ne faudrait pas conclure de ce jugement,
comme fait le Chronicle Telegraph de Québec,
qu'il n'existe pas de moyens aux Etats-Unis
d'assurer un enseignement religieux, non plus
que la Constitution américaine oblige tous les
enfants à fréquenter les écoles publiques. Ce
n’est pas exact. En marge des écoles publi-
ques, il existe un enseignement catholique,
c’est-à-dire des écoles où tout l’enseignement
peut être religieux du moment qu'on s’y con-
forme intégralement au programme laïque,
si l'on peut ainsi s'exprimer, de l'Etat. Les
Franco-Américains ont leurs écoles paroissia-
les et il en est de même pour plusieurs autres
groupes catholiques.
L'école publique a un traitement de faveur:
elle bénéficie de tous les avantages d'argent
ou autres dont dispose l'Etat. Par contre, tout
cela est refusé à l’école paroissiale ou reli-
gieuse. Cette différence de traitement rend
donc fort onéreux aux catholiques de mainte-
nir un système scolaire indépendant, mais ils
n’en ont pas moins réussi à en créer un dont
la valeur s'impose. . .
Le jugement de la Cour Suprême des Etats-
Unis ne crée pas une situation nouvelle, mais
projette simplement une lumière crue sur un
état de choses dénoncé par tous ceux qui
croient que le facteur moral et religieux de-
meure l’un des fondements — sinon l'unique
ec — d’une véritable grandeur natio-
nale.
La participation aux bénéfices
LE DROIT. — Les ouvriers représentent le
capital humain, bien plus important que le
capital-argent, et ils ont droit de profiter aussi
généreusement que possible des fruits de l’en-
treprise qui les emploie. Le temps n’est plus
où on les traitait et payait à peu près selon
la seule volonté de patrons cupides et plus
ou moins inhumains. Les salaires sont deve-
nus meilleurs, de même que les autres condi-
tions de travail, et le dernier mot n’est pas
encore dit dans le domaine de l'amélioration
de ces conditions.
Ainsi, il y à la participation des employés
aux bénéfices de l’entreprise. Voici un bel
exemple à ce propos. Vendredi de la semaine
dernière, à Brantford, Ont., chacun des 500
membres d’un personnel salarié à reçu une
somme de $210 représentant la part qui lui
revenait de la mise en oeuvre d’un plan de
participation inauguré il y a huit mois. Une:
distribution de cet argent, une somme de
plus de $100,000. Il n'y à eu aucune distinc-
tion entre les salariés, le simple messager
autant que le gérant général.
Cette nouvelle pratique n’affecte en rien
les salaires, en est indépendante.
L'entreprise en question est la Waterous
Ltd., fabricante de machinerie industrielle.
La nouvelle qui relate l'événement ci-dessus
mentionne que les ouvriers sont organisés en
union depuis 54 ans et qu'ils n’ont jamais re-
couru à la grève.
Ii est clair qu’en se montant généreux et
compréhensifs les employeurs ont tout à y
gagner. C’est le meilleur moyen pour eux de
préserver la propriété privée, de prévenir les
erreurs funestes du socialisme et du commu
nisme.
cérémonie spéciale a marqué la remise ou la .
[l
Fr
|
|
Lettre de
à L. À.
que à ce que je voyais par la fenêtre. La
billonnait en nuages blancs.
qu'il allait nous épargner pour cette
fois-ci. Sans doute que les ours blancs
aiment le froid et la neige, mais mol,
que certaines personnes seraient encli-
nes à qualifier de vieil ours, quoique je
ne sois pas quadrupède, je trouve ça dé-
testable au plus haut degré. L'hiver er
décembre et janvier, passe encore, on s'y
attend. Mais, quand il règne encore au
mois de mars, c’est une autre affaire!
Pourtant, que voulez-vous, il faut en
prendre son parti, puisqu'on n’y peut
rien changer par nos jérémiades, et se
procurer des distractions. En ce qui me
concerne, vous ne pouvez l'ignorer, ce
sont toujours les écritures et la lecture
qui me servent de délassement et qui
m'apportent la détente dont j'ai besoin.
Quand je me sens paresseux, c'est le
tour de la lecture, puisqu'elle ne re-
quiert d'effort physique que celui de
tourner les feuillets!
Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui; Mauriac, je fus surpris de constater que
Tout à l'heure, je disais à mi-voix: |
“Jam hiems transiit, imber abüit et re- ;aue ce fût Descartes, Bossuet, Moliére
|
|
MERCREDI 31 MARS 1948
Zéohyrin
,nous que nous lisions au moins un des
ouvrages des auteurs que nous étudiions,
cessit. . ” et je ne pus m'empêcher de'Ou La Bruyère, et nous trouvions ça
jeter un coup d'oeil rapide et mélancoli- | tout naturel.
neige tombait dru et, poussée par x }ner cours à une douce hilarité en ren-
vent qui soufflait en rafales, elle tour- |COntrant dans quelque roman un per-
sonnage qui tombait en extase en ap-
L'hiver est venu tard cette année,!Prenent qu'une jeune dame lisait les
alors que nous nous félicitions déjà | Récits des temps mérovingiens, ce petit
ouvrage qui est aussi facile à lire qu'un
conte! |
Au sujet des goûts qui changent, je
viens de découvrir que Mauriac est de
mon avis. Jugez plutôt! “J'avais lu na-
guère,” nous dit-il, “les sermons de
Bourdaloue, mais avec une vive impa-
tience et sans partager, même de très
loin, les transports de Mme de Sévigné.”
Bien des années plus tard, il s’y remet,
croyant faire oeuvre méritoire et s'ar-
mant de courage. “Or, miracle de l’âge
mûr!” s'écrie-t-il, “bien loin de resse:t-
tir le moindre enhui, j’avalai ces quatre,
tomes d’éloquence sacrée avec un appé-
tit dont je ne laisais pas d'être fier.”
J'ai passé par le même genre d’expé-
rience avec l’Introduction à la vie dé-
vote. A première lecture, le fameux ou-
vrage me sembla fade, vieillot, plucôt
ennuyeux, et nombre d'années s'écou
rent avant que je le revisse. Comme
Plus tard, j'ai eu l'occasion de :
16 | HRLES ses formes,
BILLET
L'Humanité
par Camille LESSARD
Parce que je vous confiai que je fai-
sais le rêve magnifique de voler en plein
ciel, par-dessus l'océan, vous m'écrivez:
“Pourquoi songer encore à vous envoler?
Mon Dieu, l'humanité c'est partout pa-
reil et vous avez déjà tant voyagé!”
Vous avez raison! Plus on tourne, plus
l'on trouve que l'humanité c’est partout
pareil. . . Qu'est-ce en somme que l'hu-
manité? Ce sont les étres comme vous,
comme moi, comme nous tous, inoculés
de la fièvre des passions terrestres. . .
L'Humanité (fût-elle noire, jaune ou
blanche), c’est le sourire et la larme,
c'est le dévouement et l'ingratitude, c'est
le rire et la rage, c'est la pitié et la
griffade, c'est le raffinement et la gros-
sièreté, c'est la confiance et la trahison,
c'est l'amour et la haïne, c’est le bien et
le mal, c'est le ciel et l'enfer!
3 as 0 : (l
L'Humanité c'est caressant et traitre | Montréal.
comme l'océan, c'est sublime et terri-
fiant comme l'ouragan, c'est magnifique
et dévastateur comme la nuée en feu.
J'ai sassé et ressassé l’humanité dans
sous tous ses angles,
avec tous ses aspects. . . et j'en ai sorti
quoi? De la cendre qui m'a écorché la
gorge, asséché les lêvres et brûlé les
| Mais l'intérêt principal
Evocatiens
Sur un récent ouvrage de
M. Jean Bruchési
“Evocations”. . . Tel est le titre de la
dernière publication de M. Jean Bru.
chési, qui vient de nous quitter pour
l'Europe où il doit donner des confé.
rences à la Sorbonne. “Evocations” réu.
nit une série d’études sur l'Histoire du
Canada, certains traits oubliés ou peu
connus des grandes figures du régime
français, comme Cavelier de la Salle,
Madeleine de Verchères et autres...
L'auteur nous parle également de l'é.
volution économique de Montréal, de sa
fondation à nos jours.
Sous le régime anglais, “Evocations"”
nous fait voir Georges Hériot, que ses
occupations de maitre de poste n'empé-
chèrent pas d'être peintre et historien,
et François Xavier Garneau qui entre.
prend d'écrire l’histoire de son pays,
d'“Evoca-
tions” est dans la dernière partie où
l'auteur fait revivre la personnalité at-
tachante de Monseigneur Bruchési, son
oncle, qui fut deuxième archevêque de
! “Evocations” est écrit d'une langue
alerte, et son intérêt est toujours soute-
nu. On y retrouve les mêmes qualités
qui ont fait le succès d’un autre ouvrage
du même auteur “L'Histoire du Cana-
da pour tous”.
“£vocations”, Jean Burchési, volume
se disent incapables de lire le même le petit volume dédaigné jadis, me p’ai-
ouvrage plus d'une fois. Heureusement : sait infiniment. La matière dont il urai-
que ce n'est pas mon cas! Alors, quand te est toujours jeune et toujours a la!
l'hiver se prolonge, la plus grande partie. page, excepté pour certains détails sans
!_ J'ai tendu mes bras à l’humanité pour
de 224 pages, 1947. Editions Lumen, 494
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yeux.
tâcher d'atteindre le bonheur et j'ai
om
de ma bibliothèque, qui est assez consi-
dérable et soigneusement triée, descend
des rayons pour être passée en revus
une fois de plus, alternant avec les nou- |
veautés qui me tombent sous la main.
Dans le vieux, on ne manque jamais
de trouver du nouveau.
On dit que les goûts changent et c’est
vrai sous certains rapports.
En y réfléchissant, je suis arrivé à la
conclusion que les goûts que j'appellerai
grande importance. Quant aux expres-
sions désuêtes, aux tours de phrase quel-
que peu archaïques, ils prêtent un char-
me tout particulier au chef-d'oeuvre de
saint François de Sales,
Pourquoi le changement? D'abord, la
première fois, j'étais probablement trop
jeune pour apprécier l'Introduction à
sa juste valeur. Je n'avais pas l'esprit
assez rassis, le sens assez formé pour
{savoir admirer la sagesse et la délica-
fondamentaux ne changent pas, quoi- ! tesse de touche du célèbre évêque de
excellent professeur de littérature en|caché la vue de toutes ces beautés.
particulier, j'ai acquis de bonne heure l2;
goût des ouvrages sérieux. Il exigeait de mière église que j'ai connue était dé-|ci-dessus, la neige s'est arrêtée de
Je vous dirai en passant que la pre-
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attrappé quoi? De fines morsures par
où le sang a coulé lentement, longue-
ment. . .
J'ai donné mon coeur que je croyais
grand comme le monde et, en retour je
me suis buté à quoi? Un mur de pier-
diée à ce saint si populaire en France.
J'ai parcouru le pays où il vécut et qu'il
a évangélisé, de sorte qu’il n’a jamais
été pour moi.un inconnu, mais au con-
traire une vieille et vénérée connaissan- :
qu'ils se modifient quelque peu au cours ; Genève. Cette fois-ci, c'était comme sil ce. Il est donc seyant que j'aie appris!
des années. Personnellement, grâce à un [un voile s'était levé, qui m'avait jadis | à apprécier ce qu’il a écrit, ne le pensez-!
vous pas?
Pendant que je tapais les lignes
tomber et un pâle soleil commence à
émerger des nuages. Tout à l'heure,
le ciel redeviendra bleu et je renaitrai
à l’espoi, car soleil et ciel bleu sont pour
moi remèdes souverains.
La mélancolie qui me tenait s’est éva-
nouie et c’est avec un sourire et l'esprit
rasséréné que je vous fais mes adicux.
Zéphyrin.
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EDMONTON ALBERTA
MERCREDI 31 MARS 1948
a ——— ————_——
fl che fe cf vf vf cn he cf ef fn of ef cf ef fn nf of nf fa ab af of cfa of
Roman canadien
++
k .
+
: Restons chez nous!
#& Damase Potvin | =
à
Là
+
#
Reproduction gracieusement autorisée par les éditeurs
Librairie Granger Frères, Limitée, Montréal
ee Se de See Ge ee ee ee ee je ee de pe pp
(Suite) .
La traversée fut heureuse, Paul en
ressentit les bons effets. La griserie de
RER EEE EEE R
CHAPITRE XXIX
Glissons rapidement sur cette épo-
que de la vie de Paul. I1 avait voulu
La fédération des
Sociétés St-.-B.
L'exécutif de la Fédération des Socié- |
tés Saint-Jean-Baptiste du Québec
-Le deuxième congrès des Sociétés St-
lieu les 22 et 23 mai prochain, en la cité
trifluvienne. Les sections masculines et
féminines se réuniront séparément le
même jour et conjointement dans cer-
taines séances publiques. Le congrès
aura lieu sous la présidence de M. Ro-
dolphe Laplante, président de la Fédé-
vient de se réunir aux Trois-Rivières. l'
Survivance
ja marche, les brises de la mer, l'eni- | voir ce qu'il appelait les vieux pays, et
vrante sensation d’être emporté toujours | Îl y était maintenant. . . I1 se trouvaut
de plus en plus loin vers des pays Lo ne) ce “vieux pays” de France dont
ne connait pas et où il espère trouver lil avait tant entendu parler. Sa person-
ja réalisation d'un rêve, exercèrent une |nalité y stagna pour ainsi dire, et ce
ration.
On compte que les sociétés Saint-
Jean-Baptiste de neuf diocèses y enver-
ront des délégués. Les sections locales et
comités régionaux sont invités cordiale-
Les cérémonies de la Semaine Sainte,
au dire des connaisseurs, a été comme
jamais, en harmonie avec la beauté de
l'église et la piété intelligente des ci-
toyens de Morinville. Cela grâce à la
bienveillance du Rév. P. Gaudet, omi.,
qui a permis à un de ses Pères et à un
des nôtres de venir prêter un puissant
secours au vieux curé boiteux et à
l'abbé Brière plus ou moins convales-
cent. Le chant plus que parfait de la
! Passion, vendredi, a ravi tout le monde
| par les voix mélodieuses et impression-
fnantes des Pères Chevrier et Champa-
gne. Quel dommage que tant de bonnes
et saintes gens entendent et ne com-
{prennent pas!
| Æ % #
Dès que la “Voix française de l’Alber-
MORINVILLE
|
SACS DETHÉ
"SALAÏÀ
dée pour ia circonstance. Le nom de la
vue? “Cioitrée”, en latin, Cloistered.!
Un regard en sept rouleaux sur la vie:
que l'on mène au monastère. Pour loger:
TANGENTE
bienfaisante influence sur son état mo-
ral délabré et jetèrent un baume sur les
plaies de son âme mise à nu, par ce
que nous en noterions n’apporterait plus
qu'une mince contribution à ia mono-
graphie de son âme. :
ment à envoyer des représentants, mais
seuls les délégués officiels auront droit
de vote. On s'attend à ce que plus de
Révérende Mère Marie-Saint-Thomas-
d'Aquin, supérieure générale des Filles
de Jésus dont la maison-mère est à
ta” envahira les airs par un poste de |plus de monde, il y aura représentation |
i radiodiffusion, il est question, du moins|à 7h. pour les jeunes et une autre à!
‘à Morinville, de modifier légèrement le
. Vacances de Pâques
! En promenade chez M. et Mme Hilaire
9h. pour le grand monde. Sans vouloir : Chabot, de Spirit River, M. et Mme Jo-
départ. : : Disons seulement que ce pays, quand
ni vécut même, durant ce voyage, des fi y arriva, lui fit tout à coup l'effet d’un
heures délicieuses dont il se promit de | vaste tombeau. Jamais, non, jamais, il
deux cents délégués se donnent rendez-
cours d’études et en plus du français,
être indiscret, c'est un secret personnel, saphat Boivin, M. et Mme Charles-
vous aux Trois-Rivières les 22 et 23 mai
Kermaria, au diocèse de Vannes, pré- |
; : ce
sentement en visite officielle à la mai-) et glorieux; durant la dernière guerre
d'obtenir que le latin soit obligatoire
prochain. son provinciale de Morinville. Une ré-
| pour tous les catholiques. Avec Man-
qui dure encore, la Rév. Mère générale |
Edouard Brochu.
De l'hôpital de Spirit River dans sa
garder le souvenir toute sa vie. ne s'était senti si isolé, si petit, si loin!
: Que va-t-il faire, à présent, ce pau-
Au niveau de cet étage inférieur des |vre paria volontaire: où va-t-il d'abord
navires réservé aux émigrants et aux diriger ses pas; en quel coin de cet
gens de basse condition, la vie du large immense théâtre va-t-il verser ses pre-
est bien limitée sans doute. Le paque- | mijères sueurs. . . Dans quelle ville, dans
bot creuse dans l'océan son puissant | quel village, dans quel hameau, la for-
sillon, relève en une sorte de double tune se cache-t-elle? — cette fortune
remblai la masse des eaux que son volu- | récalcitrante et si capricieuse après la-
me déplace et seul le moutonnement ré- | quelle il court depuis déjà si longtemps
gulier de ces vagues soulevées marque | sans avoir encore pu en considérer le
rhorizon borné des passagers du pont! moindre attrait, en attraper la plus
inférieur. Mais il reste quand même, ici | petite parcelle: Ah! il le sent bien main.
et là, quelques “postes d'observation” Où | tenant, il va falloir renoncer bobie dé
lon peut apercevoir un coin du ciel bleu
ception civique aura lieu dimanche en|
hommage de reconnaissance envers la:
Congrégation qu'elle lirige depuis deux |
LEGAL
Les offices de la Semaïne. Sainte fu-
rent suivis avec grande régularité. Tou-
tes les familles de la paroisse firent leur
= maintenant fédérées aura
Nouvel hôtel à Montréal
L'ouverture de l'hôtel Laurentien, au
début du mois de mars, dote la métro-
pole canadienne d’un nouvel établisse-
ment de grande classe.
L'hôtel Laurentien compte onze cents
chambres. Son extérieur, de style mo-
derne, offre un coup d'oeil très intéres-
sant. L'intérieur est décoré avec beau-
coup de goût de fresques canadiennes,
ining, on a des chances. Avis préalable|a perdu un frère, un beau-frère ét un famille Mlle Isabelle Dumont. De l'h6-
neveu, tués en Bretagne, tous les trois: pital de McLennan chez M. et Mme
en même temps. Pas en combattant, ! Joseph Gillon de Tangente, Mlle Ger-
aux collégiens: laisser faire et forcer en
latin. Qui capere potest, capiat.
FOX *
| Au matin de Pâques, le maitre-autel
|imposant du curé Gauthier, pieusement
: conservé intact durant le règne du re-
gretté Mgr Pilon prenait un visage plus
liturgique, moins brillant mais autant
favorable à la vraie piété; faisant au
tabernacle la place qui convient, la
léremitre. faute de mieux. “Pro aris et
heure de garde depuis la messe du] focis”: De son côté, la chorale mérite
; mais adossés au mur de leur demeure et!
cruellement fusiliés pour avoir donné |
asile à quelques patriotes. Il y a une
suite: une nièce, fille d'une des victimes !
témoin du forfait, est actuellement jeu-
maine Gillon.
Mlle Lucille Laferrière, garde-malade
du district de Tangente, va passer une
huitaine chez ses parents de Joussard.
Mme Joseph Granger et Mlles Jean-
ne professe chez les Filles de Jésus.|ne et Jeanne-d'Arc Granger, à Falher
Cloistered. Ad majorem Dei gloriam.
+ % *%X
Parmi les jeunes anciens pensionnai-
res du couvent qui viendront à la ré-
ception, on remarquera sans doute le
et quelques lambeaux de mer; et Paul
avait bien soin de s'emparer le premier
de ces endroits quand, le soir, il était
libre.
Et, dans ces minutes, bercé mollement
avec Je navire par les grandes houles
du fond, il s'était perdu dans des exta-
ses contemplatives, en regardant la june
qui, au gré de quelques légers nuages,
versait tour à tour son crépuscule errant
ou ses rayons d'argent sur les flots som-
sensation d'un recommencement de vie,
bon; il comprend enfin, qu'il a lâché la
proie pour courir après l'ombre, insensé
qu'il est! T1 lui fallait donc aller au bout
du monde, manger de la misère jus-
qu'à s'en gorger, endurer les souffran-
ces sans nom de deux longues années
d’exil, pour apprendre que ce qu’il cher-
de quitter!
Quand, chaque année, des milliers
id'individus se détachent de tous les
coins de la vieille Europe, où ils ne sont
sur nos bords chercher un peu de travail
chait, c'est précisément ce qu'il vient |
scènes de pêche, de chasse ou de ski
dans les paysages des Laurentides: les
tapis et tentures sont ornés de fleurs de
lis ou reproduisent les patrons des ca-
talognes de nos campagnes. Dans les
chambres, les gravures sont des repro-
ductions de peintures d’artistes cana-
diens, Clarence Gagnon, Marc-Aurêle
lFortin et autres.
L'organisation matérielle de l'hôtel ne
laisse rien à désirer, et les voyageurs
sont assurés d‘y trouver tout le confort
voulu.
L'hôtel Laurentien, construit à l'angle
des rues Windsor et Dorchester, se trou-
jeudi saint jusqu'à vendredi matin. Mal-! des compliments pour l'exécution nuan-
gré le local “style mission”, les cérémo-
nies se déroulèrent au complet. Same-
di, après la bénédiction des fonts bap-
tismaux, Gordon Murray Joseph Hys-
lop recevait le saint baptême. M. et
Mme Henri Lorieau étaient de cérémo-
nie. M. l'abbé Primeau, vicaire, termina
la série d'instructions que le jeune hom-
me avait commencée à Calgary.
RO #
Dimanche, la chorale sous la direction
de Soeur Morin exécuta la messe en
parties de Yon. Après la messe l'on vit
bres. Alors, c'était pour lui comme la En capables de vivre, et s’en viennent
{
des bouffées d'espoir en des jours meil- , dans nos champs et dans nos industries,
leurs, l'oubli des souffrances subies et |qu’est-ce que peut bien faire un petit
des larmes versées. Il lui semblait que | Canadien, accoutumé à la vie, large
le navire, en ces instants, l'emportait quoiqu’on dise, des cultivateurs de notre
loin de ces souvenirs de tristesse et province, qui s’en va remplacer, là-bas, |
M. et Mme Demers, d’Athabaska, M. et
ve à proximité des gares de chemins de | Mme Art. Demers, M. et Mme Boulay,
fer et d'autobus, et à quelques minutes |M. Ludger Montpeitt, les jeunes Ga-
des grands magasins, meau, d'Edmonton, Mme P. De Cham-
mes du
cée de la messe à cinq voix mixtes de
W. A. Léonard dont l'accompagnement
d'orgue est évidemment remarquable.
Les solistes étaient Miles Stella Meu-
nier, Geneviève Salé, Marielle De Ton-
nancourt, Madeleine et Mariette Trot-
tier, et MM. Louis Turgeon, Adalbert
Boïssonnault et Armand Turgeon.
+ + +
Or c’est dimanche prochain, la gran-
de réception en l'honneur de la Révé-
rende Mère générale des Filles de Jé-
sus; messe solennelle en présence de
Mgr l'archevêque, célébrée par trois an-
ciens des élèves du couvent Notre-Dame,
MM. les curés Bérubé, Ricard et l’abbé
Brière. Mgr Henri Routhier, un des plus
hauts placés parmi les anciens, a pro-
trio des frères Sévigny de Saint-Albert:
chez M. et Mme Gérard Lévesque.
Mme Donald Duchesne et ses fillettes
retournent à Faust où son mari ira
résider définitivement.
M. J.-N. Fleury, de retour de Faust,
va passer le jour de Pâques à Giroux-
Roger, Robert et Raymond, trois amis | ville et à Jean-Côté.
de M. le curé qui ont déjà chacun 11
ans. Ils feront le trajet avec leur propre
curé, le Rév. P. Gérard Labonté, o.m.i.
C'est Roger qui a écrit: “Quod scripsi,
scripsi.”
Tour géante transportée |
par le C. N.
Montréal. — Un train spécial du Ca-
nadien National a transporté récem-
ment de Toronto à Montréal une tour
de fractionnement de l'huile brute de
la McColl-Frontenac. Cette tour qui pe-
\ sait 110 tonnes, mesurait 112 pieds et 13
| pouces de longueur. Elle avait été dépo-
En visite à Donnelly chez M. et Mme
Marcel Garant, et à McLennan chez
Révérende Soeur Marie-Jeanne, des Srs
de la Providence, Mmes Donat Sylvestre
et Armand Bédard.
EE + +
Le 20 mars à Falher, se tenait une
assemblée de J.E.C. pour les aumônlers
et les Soeurs assistantes. Soeur M. de
Ste-Marguerite d’Antioche et Soeur M.
de St-Guy Joseph s'y rendirent de mé-
me que le RP. Oscar Pinard, om.
Hayward Lumher
Pia (Annette Plotkins), de Calgarÿ.
Nos jeunes et moins jeunes sont de
mis d'assister à la cérémonie. Une autre
d'angoisse. T1 sentait tout à coup un
afflux de sève, une avidité d'agir, de se
mêler à la foule des hommes et de se
donner plus de peines, de faire plus
d'efforts, d’être plus homme, enfin. Que
diable! il y avait déjà eu des jeunes
un de ces malheureux qui y mouraient
‘de faim?
“Voyons, se dit Paul, je suis un im-
migrant, et qu'est-ce que font, en arri-
vant, ceux qui vont chercher de l’ou-
Fee dans mon pays?” Il en avait vu
Le tourisme en
Gaspésie
Montréal. — M. A. A. Gardiner, gé-
retour des chantiers d'Edson, ou du
Lac-la-Biche ou de la Colombie.
KE 2% %
Jos. Nault vient de terminer ses va-
rant général du service des voyageurs | Cances et s'attend d’être pour quelque
ancien-né, des plus illustres, le Rév. P.
Valérien Gaudet, enfant de la paroisse
l'éloge de l’éducation catholique et de
la formation française que savent don-
ner les Filles de Jésus A 2h.30, à la salle,
| sée sur trois wagons plates-formes. Le
| couru la distance de 334 milles qui sépa-
;rent les deux villes à une vitesse moyen-
{ne de 15 milles à l'heure.
gens avant lui qui avaient été mêlés à ‘arriver jusque dans son village de ces
Ja vie, qui s'étaient battus, qui avaient | pauvres affamés des villes et des cam-
été poursuivis par les malheurs de tou-ipagnes européennes, quoiqu'à cette €-
tes sortes, qui avaient été proscrits, exi- | poque, l'immigration intense et folle, qui
lés, et qui avaient triomphé. . . I1 y a menace .de nous envahir aujourd’hui,
deux ans, à son départ de la maison n’existât pas.
paternelle, il se le rappelait, la vie lui
apparaissait toute rose, et elle lui pro-
mettait bien des caresses, bien des ca-
joleries. Depuis, il en avait rabattu de
Mais Paul avait beau se dire qu'il
était un immigrant ordinaire, comme
ceux qu'il avait vus arriver au Canada,
il se trompait. Sans doute, c’étaient de
du Canadien National, annonce qu’il temps à l'emploi de Noël Lafrance.
sera possible de visiter cet été la Gas-
pésie par rail et automobile. Du 1er! Q L ‘f) NY
| juillet au 31 août, des voitures privées
de la Gaspé Tour Lines rencontreront DE tete, es
les passagers à Mont Joli à l'arrivée del Le mauvais temps empêcha un grand
l'Océan Limité du Canadien National chere de paroissiens de suivre les
les conduiront autour de la péninsule. |exercices de la semaine sainte. Le che-
Le voyage durera quatre jours. Il CoM-|min s’ouvrait encore une fois le matin
prendra une excursion en bateau à l'Ile Ge Pâques, ce qui permit à plusieurs de
train spécial qui l'a transportée a par- |
|
|
présentation d'adresses par les citoyens, | Montréal. — “The Emperor Waltz”, !
secondés par des orateurs de métier : fijm en technicolor tourné dans le parc |
comme l'honorable Lucien Maynard et national Jasper, situé au coeur même!
Me Lionel Tellier. Cor unum et anima ‘des Rocheuses canadiennes, remportera :
j una. peut-être les honneurs comme meilleur :
EX :film pour l'année 1948. Ce film a pour
| Sans trop s'écarter du sujet, il y aura vedettes Bing Crosby et Joan Fontaine
le soir une séance de cinéma, comman- et la musique de Johann Strauss.
père des paroissiens, fera au sermon
ces illusions de jeune inexpérimenté. Et | pauvres hères, sans un sou vaillant dans
pendant ces heures exquises du soir, sur {leur gousset, comme lui. Comme lui, ils
le navire qui l'emporte, tout lui paräit, s'étaient imaginé qu'ils n'avaient qu'à
encore une fois, brillant, souriant, irisé traverser un océan pour voir accourir
de rose; et il sent de nouveau son coeur | vers eux toutes les chances de fortune
battre d'une émotion tendre pour cet dont le passé, au pays ancestral, les
Bonaventure, le célèbre sanctuaire d’oi-
|Seaux de mer.
climat, de nourriture, de moeurs, de mé-
toute classe. Le changement de tout, de!
venir communier et assister à la messe.
Nous avons tous les signes du printemps |
mais il fait encore tempête et la neige |
ne fond pas vite. |
Æ % % |
Mlle Jeannette Simard venait passer
la fête de Pâques dans sa famille.
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inconnu vers lequel il court, comme il y
a deux ans. Sans doute il avait faïlli;
sans doute, durant ces longs derniers
mois, il avait souffert; sans doute, il
avait si fâcheusement privés; mais les | thode de travail, et, avec cela l'isolement !
conditions respectives des pays qu'ilsiaccablant, n'en constituent que les!
échangeaient, établissaient entre sa si-|moins dangereuses perfidies. Ah! eux, |
tuation et la leur une différence remar- |ils auront beau avoir l'énergie, la vo-
Mme Tony Kostyshin (Léa Gauthier)
et son bébé, passera deux ou trois se-
maines en promenade chez ses parents, |
avait dépensé beaucoup de force sans|quable qui, malheureusement, n'était |lonté, le zèle, enfin, toutes les belles
profit, mais au moins il avait vécu. . . il
avait vécu un temps d'épreuves qui est
utile, qui forge l'âme pour la vie. . . mais
à la condition de ne pas durer toute la
vie. Alors donc, à quoi bon vouloir sans
cesse tendre les bras vers son cher passé,
retenir par un pan de leurs robes sa
mère et Jeanne, les chers fantômes qui
s'enfuient. .. Face à l'avenir!
Toute cette transformation d’une âme,
c'était l'oeuvre muette d'un rayon de
lune par une nuit calme, sur la grande
mer bleue, d'un sanglotement de quel-
ques flots et de la plaintive harmonie
d'une brise nocturne. . . tant elle est
vraie cette transfiguration du décor de
la vie au travers de l'âme qui change.
Non, ce n'est pas une fantaisie des
poètes et dse rêveurs d'associer la na-
ture aux joies et aux tristesses de nos
cœurs. La nature sourit ou pleure, aime
ou s'irrite, vit ou meurt avec nous, que
ce soit notre âme qui en transforme les
Paysages ou qu'elle se façonne sous leur
aspect. . .
Une cloche résonnant fortement dans
le silence d’une nuit, annonça trois
heures du matin. Une brise plus fraiche
et plus pénétrante commençait à se
faire sentir. Le ciel pâlissait, les étoiles
S'éteignaient. Une blancheur indécise se
répandait, s’avançant lentement d’une
allure suspendue de fantôme. Des appels
pas à l'avantage de notre héros. qualités d'où dépend, pour ceux qui |
Si le métier d’immigrant était diffi- | viennent chez nous, la promptitude |
cile à l’époque de Paul, à qui il n'avait'comme l'amplitude du succès, il leur
pas réussi même après deux années manquera toujours, à l'encontre de ces
M. et Mme A. Gauthier.
sk
M. Guillaume Laporte de Maillard-
ville, de pasage à Cluny, se disait heu-
L,
d'application soutenue, il l’est encore
davantage de nos jours. L'opération ne
va pas toute seule, tant s’en faut. D’a-
bord, en général, les émigrants et les
immigrants oublient trop souvent le lest
quand ils mettent à la voile et c’est la
cause de plus de catastrophes qu'on ne
pourrait l’imaginer. On le constate tous
jles jours, tous ceux qui immigrent cher-
\ chent invariablement à se jeter dans des
spécialités auxquelles leurs aptitudes les
recommandent le moins. Un homme
nous arrive de l'autre côté; que ce soit
un mineur, un débardeur, un baron ou
derniers, l’élément nécessaire pour les!
faire valoir. Chez nous, le “surcroit”
fera défaut, peut-être, souvent, aux
immigrés. La Providence ne s'engage
pas toujours à donner plus que le de-
nier promis: là-bas, pour les nôtres,
c'est “l'indispensable” qui manquera le
plus. .. ;
Non, Paul n’avait pas raison d'assimi-
ler son sort à celui des immigrés au
Canada. Encore une fois, il se trompait
étrangement: il était mille fois plus
à plaindre qu'eux.
A la question: qu'il s'était posée en
Îliers d'individus qui vont chercher du
reux de rencontrer ses amis et connais-
sances. M. Laporte se retira chez M. et
Mme Louis Cretin..
L'Algèbre Expliquée
Cours par correspondance
sur le calcul algébrique
Pour étudiants. adultes
et professeurs.
Nouvelle méthode d'enseignement de
l’algébre.
Tout est prouvé, justifié et expliqué.
Vous comprenez le pourquoi de cha-
cune des opérations.
Ce cours satisfait l'intelligence.
de dcvenir plus compétent
un comte: qu'il sorte d'un bureau, d’une | arrivant: “Qu'est-ce que font les a AnEmontez Vos dhagces
|banque, d'un magasin ou d’une usine,
il rêve agriculture dès qu'il touche notre
sol du pied. Or, jusqu'ici, il n'a fait que
‘s’illusionner, que se flatter, que se van-
ter, sans qu'il ait songé une seule fois à
se forger une cuirasse et à se faire les
muscles en vue de la réalisation de son
| A Û
rêve. Il n’a pas pensé qu'ici, la terre ne
travail dans mon pays?” il n'eut qu'uné
réponse, qui fut loin de le satisfaire:
“Ils défrichent et cultivent la terre”.
ilronie du sort! ... ce serait pour re-
lfaire cela, ici, qu'il aurait déserté la
terre paternelle; ce serait pour se faire
l'‘engagé” d’un fermier quelconque ou
onsent à nourrir que l'homme décidé à [garçon de ferme dans une métairie de
lui sacrifier tout son être entier: son province avec juste assez de sa soupe
corps, qui devra endurer le froid, le|et de son morceau de pain quotidien, :
|chaud, la courbature, les macérations de |qu'il aurait refusé de devenir chez lui,
toutes sortes: son esprit qui, dans lelun cultivateur à l'aise et honorable!
| changement radical de méthode, de :Non, non, mille fois non! Tout plutôt
moeurs et de climat, devra sans cesse jque cela. Il serait débardeur encore une
et des commandements rententissaient ;
en étudiant le ca!cul algébrique.
Pour plus de déta!ls,
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lPabbé Jean-Claude Champigny,
Collège Jcan-de-Brébeuf,
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à M.
|
|
Ne
D
Sens
|
|
LT
Hi
. sur plus de 32 milles de chemins primitifs et de sentiers impraticables à
travers bois, six pionniers canadiens marchaïent . . . et, tout en marchant, ils discutaient
âprement. L'objet de leur discussion: Le droit que chacun avait d'annuler le vote de l'autre!
Oui, ces six colons savaient qu'ils étaient divisés en deux camps égaux . . . que #rois
voteraient pour le Dr. William Dunlop, le candidat de la Canada Company . . . et que #rois
voteraient pour l'autre candidat, le Col. Anthony Van Egmond. Pourtant, ils n’hésitèrent
d'un bout à l'autre des ponts. On appro-
chait. .. |
Déjà, à l'horizon, les côtes se dessi-
naient, prenaient des teintes infiniment
variées et délicates. Le Havre apparut
enfin, couché, au loin, dans les vapeurs
vagues et grises du jour naissant.
Une heure après, le paquebot était
amarré. Une foule compacte grouillait
Sur le quai. Des gens, comme au départ,
il y a quelques jours, se pressaient,. se
bousculaient, s’embrassaient et s'em-
barrassaient au milieu de l'encombre-
ment des colis et des marchandises
qu’on commençait à décharger. Tous les
Voyageurs étaient descendus à terre.
Les boeufs avaient aussi repris leur incapable de nourrir ‘même ses propres
Véritable terrain. La tâche de Paul était enfants, le Canadien capricieux, que
iprévoir les contretemps, les accidents,
les revers; son âme, enfin, que l’épuise-
ment,des deux autres met dans l'impos-
sibilité de reprendre sontessor. Mais s’il
n'est pas complètement aguerrri, l'im-
migré, au moins, chez nous, aura tou-
jours le théâtre nécessaire, indispensa-
ble au déploiement de son énergie, de
Îses forces et de sa bonne volonté. Il
l rêve d'agriculture! eh bien, qu'il cæigne
ses reins, qu'il brandisse la hache, qu'il
empaume la pelle et la pioche et il aura
le pain et le beurre quotidien, avec peus-
être un morceau de fromage; c'est quel-
que chose. . . Mais ce pain de chaque
jour, comment le gagnera, à l'étranger,
surtout dans cette Europe trop étroite,
fois, s’il le faut, casseur de-cailloux sur
les grandes routes, manoeuvre, mineur,
tout enfin; au moins, ces métiers-là ne
[lui rappelleraient pas, comme dans une
ferme, l’incommensurable folie qu'il 2
faite en quittant “sa” terre du Sague-
nay, sa pauvre terre si bonne pour lul,
si maternelle et qui, aujourd’hui, coim-
me depuis deux ans, avec ses parfums,
avec ses couleurs alternatives d'épis
mûrs ou de jeune verdure, avec les
plaintes si discrètement touchantes
qu'elle rend sous les morsures du soc
ou de la herse, réclame de toute son
âme, son enfant. ..
Et à partir de là, ce ne fut pou
inotre émigré que travaux irréguliers
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Satisfaction garantie lorsque vous
1835, pour l'élection des Membres de l’Assemblée Législative du
ne dit: “A quoi bon y aller—mon vote se trouvera annulé.”
an devoir civique. Le scrutin secret est un privilège que vos ancêtres ont
luttes et leur brévoyance. En votant, vous protégez l’
voter, vous manquez à un devoir de civisme important.
#
PUBLIÉE DANS L'INTÉRÊT DU CIVISME
LIMITED
Distillateurs: Montréal, Toronto, Winnipeg
Fondée en 1832
Gooderham £ Worts |
finie. Seul, maintenant, sur le quai, il, des salaires de plus en plus élevés, des
&emblait chercher. et promenait autour travaux rendus davantage faciles, d’an-
de lui des regards inquiets qui n’avaient née en année et dans tous les métiers,
sans plaisir, accomplis machinalemert
pour tuer le temps, pour étouffer l'en-
nui, et aussi pour apaiser la faim...
Plus, tant s’en faut, l'assurance des viri- jper les multiples inventions du génie |Parce que l'on n’a pas ce que l'on désire,
les résolutions qu’ils réflétaient quand, : humain, ne réussissent pes à contenter? |ce n'est pas une raison pour se laisser
lätbas, en mer, il les levait sur la face Cent fois plus que les Etats-Unis, l'Eu-
Moqueuse de la reine des nuits. ..
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crever de faim!
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avenir de vos enfants. Si vous vous abstenez de
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-La ville de York en 183%, vue du bord de l'eau.
= le Au premier plan. le Moulin Gooderham & Worts.
Page a
© Baptêmes
Récemment, Joseph Julien Claude, en-
fant de M. et Mme Armand Gervais
Pauline Alexandre). Parrain et mar-
raine, Claude Gervais et Marguerite
Alexandre.
À Pâques, Marie Evelyne Suzanne,
née le 13 mars, enfant de M. et Mme
Eugène Blouin (Anna Lemire). Par-
rain et marraine, M. et Mme Léo Blouin
Œvelyne Côté), de Jean-Côté.
+ % %
M. Raymond Saint-Jacques et Mme
Calixte Magnan, de Beaumont, sont
venus visiter leurs parents M. et Mme
Joseph Saint-Jacques et la famille de
M. Paul Rhéaume à l'occasion de Päâ-
ques.
En visite chez M. et Mme Gérard !
Lévesque, Mme Napoléon Granger de
Tangente et ses deux filles.
Æ % %
Le R. Père Ulric Robert, o.m.i., rem-
plit maintenant la charge d’aumônier
du monastire de Marie Réparatrice des
Soeurs Recluses depuis dimanche der-
nier.
Lundi matin, à l'arrivée du train
d'’Edmonton, à G heures, les rues du
village s’animérent d'une façon inusi-
tée. En effet, un fort groupe d’automo-
bilistes attendaient plusieurs membres !
du Conseil La Vérendrye des Chevaliers
de Colomb qui, à la descente du train,
montaient en voiture avec les Cheva-
liers du Conseil Grouard, une soixantai-
ne, pour faire ensuite route ensemble
ST - VIRCENT
Des corneilles se sont montrées dès
les premiers jours de mars, mais elles
me
SOUSSARD
Office de la semaine sainte
| jusqu’à Fairview. A ce dernier endroit, |
|tous devaient assister à une initiation
de leur ordre.
HR 4 Æ
M. L.-G. Ayotte, comptabie, quittait
Falher samedi dernier après quelques
[A de travail dans le district.
À l'hôpital de McLennan: Mme Ar-
thur Gervais du Lac Magloire, et son
füs ainé, J.-Paul. Ce dernier a dû ss)
rendre à l'hôpital des suites d'un acci-
dent dans les chantiers, mais son cas
Pour la première fois dans son histoi-
re, la paroïsse de Sainte-Anne de Jous-
sard à eu tous les offices de la semaine
sainte dans sa nouvelle église. Rien n'é-
tait plus édifiant que de voir les gens
ise succéder pour l’adoration du Très
Saint Sacrement durant la journée et ja
nuit du jeudi saint. Les dames ont fait
La Survivance
Hôpital de la
| Miséricorde .
Le comité des Dames auxiliatrices de
l'hôpital de la Miséricorde, formé le 19
février, est composé comme suit: Mme
MERCREDI 31 MARS 1948
nent |
| STELIRA
Vendredi, le 19 mars, fête de saint!
Joseph, la grand'meëse est chantée aux:
intentions des chères soeurs Saint- :
Ferdinand et Marie du Rosaire, tantes
|E. Foley, présidente, Mme G.-A. Thi-|de notre toujours regretté curé Coulom-
beault, vice-présidente, Mme C. B. Hill, ‘be. Ces religieuses de la Congrégation
secrétaire, Mme P. Barbeau, trésorière [Saint-Joseph de Saint-Paul, Minnesoia,
Conseillères: Mmes A. Blais, D. O’Byrne, |sont restées très dévouéeë à la paroisse
L. Blais, H. Cunliffe, E. Gariépy. Cor- | de leur cher neveu et le prouvent encore :
|
|
ne semble pas trop grave. Du Lac Ma-
jeloire également, Mme Alyre Nadeau!l'adoration durant le jour et lies hom-
: qui à donné naïssance à une petite fille |mes, à tour de rôle, durant toute la nuit.
rayonnante de santé. La petite Marie! Notre institutrice, Mile Bonnet, a ac-
Maure de Falher se remet rapidement |Ccompagné tous ses élèves à l'adoration
de son opération pour appendicite. Mme | d’une heure à deux de l’après-midi.
Rochette du village et Mme Perron de, Le RP. Campagna, de la Mission St-
Ballater subissent des traitements as-
sez longs. Nous souhaitons à nos mala-
des une prompte guérison.
Æ % *%
Le R.P. curé a annoncé la dernière
organisation paroissiale de la saison
pour dimanche prochain, Cette fois, ce
sont les Dames Fermières qui feront
valoir leurs talents d'organisatrices. El-
les s’assurent le concours d’un opéra-
teur de projecteur cinématographique
pour créer l'enthousiasme autour de
{leur organisation, et nous promettent
june variété sans pareïlle dans leur pro-
gramme. Nous leur souhaitons bonne
chance.
3: Éd ES
Sainte a permis à un grand nombre de
suivre assidument les exercices reli-
gieux. Lundi matin, un violent vent du
[nord accompagné de neige laissait pré-
voir un voyage difficile pour les Cheva-
liers, mais bientôt tout se calma. Les
“vieux” disent que le ‘doux temps” du
}Vendredi Saint nous annonce un prin-
temps merveilleux. Espérons qu’ils pré-
disent vrai!
Les vendeurs d'appareils de radio
La belle température de la Semaine |
jruno. est venu prêter son concours à
M. le curé, C'est lui qui a officié le
| samedi saint et qui 2 chanté la grand’-
messe à Pâques. Nous aurions pu diffi-
cilement placer tout le monde dans
notre église en une seule cérémonie.
He
Grâce à nos généreux blenfaiteurs de
‘la province de Québec, notre église a
imaintenant un magnifique ostensoir
[d'art moderne. Ces mêmes généreuses
ipersonnes, désireuses de voir le règne
du Christ s'établir solidement, nous ont
fait parvenir un superbe ornement noir
jen belle-soie, une croix de procession de
haut prix et deux chandeliers cromés
pour les servants de messe. D'autres
personnes ont donné de belles fleurs
jpour orner le trône. À toutes ces per-
sonnes de grand coeur vont nos remer-
ciements les plus sincères. Elles auront
leur part de mérites dans les prières
publiques que notre population fait si
bien aux intentions des bienfaiteurs.
Éd É4 É4
À l'occasion de Pâques, Joussard a eu
quelques visiteurs tandis que certains
de nos paroissiens allaient visiter leurs
parents et amis à l'étranger.
respondante: Mme H. Cunliffe.
© BEAUMONT
Maigré une température d'hiver, les
exercices de la semaine sainte ont été
suivis par une grosse assistance. Le R.
Père St-Arnauld, o.m.i., était venu d'Ed-
en maintes circonstances. Il est bien
Fjuste de leur payer ce tribut de grati-
tude à l’occasion de leur Jubilé d'Or de!
i vie religieuse. Ad multos annos!
Les offices religieux de ce jour, messe ;
iet bénédiction du Saint-Sacrement ont}
jeu lieu à l’église afin de donner place:
lau grand nombre des paroissiens dési- |
lreux de prouver leur dévotion au Chef!
de la Sainte-Famille.
ymonton prêter main-forte à notre pas-| Lee pieux offices de la Semaine Sain-
teur. C'est lui qui chanta la messe jeudi Îte ont été suivis avec ferveur par un
saint et précha le chemin de la croix : grand nombre de fidèles. Au beau jour
ivendredi. La messe de Pâques fut, il!
i ; de Pâques: nombreuses communions,
OS EnRle Tune DES DNS RENE Un , messe et salut solennel, chant et pa-
‘grand merci à notre chorale. Sous la:
‘direction de M. Wilfrid Royer, elle chan- ‘classe. Hommage à tous les dévoue-
‘ta une messe en parties avec beaucoup ! ments!
de succès. Mile Germaine Bérubé était. RO
à l'orgue. Nous sommes très fiers de]
: Î
notre choeur de chant et nique En TECÆ- enfants de Dieu s'inscrivent au registre
vons des éloges de tous nos visiteurs. Le à, 1, paroisse: André-Joseph, enfant
sermon fut prêché par le Pêre St-Ar- G, 11 et Mme Frank Déchaine (Mar-
nauld. L'église était remplie à Sa Capa- Lerite Schmeltzer). Parrain et marrai-
cité. Nous avions plusieurs visiteurs et,,,. 17 A Schmeltzer et Mme T. Chias-
tous les enfants de la paroisse qui fré- | Sn Marie-Louise-Cécile, enfant de M.
quentent le collège Saint-Jean à Ed-|4{ me paul Vallée (Angèle Mercier).
monton, et les couvents de Morinville Parrain et marraine: M. Roland Vallée
eb-46" PRSSOMPHON et Mlle Cécile Mercier. Joseph-Albert,
HR . baptisé le jour même de Pâques, en-
Parmi nos visiteurs, mentionnons M.|£,,+t de M. et Mme Marcel Dion (Mary
et Mme Arthur Fontaine chez leurs fii- Blaskowsky). M. et Mme Walter Blasz-
les Mme Rémi Bérubé et Mme Marcel Lux, grands-parents, étaient dans
Gobeil. Ils reviennent de Maillardville les honneurs.
où ils ont passé l'hiver. Ils retourneront |
à Saint-Paul.
Depuis le 15 mars, trois nouveaux
+ % #
Le soir de Pâques, M. Pierre Mahé su-
irure de l’église, tout était de première;
ont été un signe de prolongation d'hiver | teront des affaires d'or cet été, car un] M. et Mme Arthur Comeau ont eu la
plutôt que d'un printemps précoce. C'est jucn: nombre qui avaient négligé de re-|visite de M. et Mme Cécile Donald
à croire que Pâques tombe maintenant | rouveller leurs vieux appareils défec-| (Véronique Comeau), de Canyon Creek.
en hiver, tellement il y a de neige. tueux s'empressent de se mettre à la | M. Eugène Gagnon, notre agent de
CORRE page. Bientôt Radio-Edmonton nous télégraphe, se réjouit de la visite de son
Est née à M. et Mme Mendoza Laine, apportera du français et la première é-| père M. Gagnon, de Saint-aPul.
une petite fille qui a été baptisée sous | mission marquera une date dans notre! M. E. Blouin a passé quelques jours
le nom de Denise. M. et Mme Adélard ‘histoire, en Alberta, que personne ne :chez ses esfants. |
Gonneville, oncle et tante de l'enfant, veut manquer. . M. et Mmé Alfred sont allés en cour-
étaient dans les honneurs. | X # % l'E visite à Nampa chez des parents et
Le même jour, M. ét Mme Ovide;j A nos jeunes et nos moins jeunes de |amis.
Brousseau recevaient un cinquième en- développer tous leurs talents pour! M. et Mme Albert Blouin sont allés
fant à leur foyer, un petit garçon qui ailes mettre au service de notre futur passer une couple de semaines à Codesa
été baptisé sous le nom de Marcel. | poste français. chez leurs parents.
# #% *% ‘ Mme A.-M. Boisson est enchantée de
Mme Jules Boucher fait un stage à .la visite de sa petite fille de High
l'hôpital de Saint-Paul. Nous espérons | Prairie.
Î
L
1
ST-EDOUARD
RO +
La série des parties de cartes s’est ter-
minée dans une joyeuse réunion le di-
que son état de santé va s'améliorer eu]
plus tôt. Æ
Mme Joseph Champagne se rétablit! M. et Mme Aimé Van Brabant ont
tranquillement et d'une façon quasi} présenté leur huitième enfant au saint!manche de Pâques. La salle d'église
miraculeuse, à la suite des brülures| baptême, sous les noms de Pauline était remplie à pleine capacité. Seule-
qu’elle & subies. Adelia Marie avec L.-P, Germain et _ment les plus chanceux ont pu atteindre
& OX % Mme Jules Van Brabant comme parrain leur but en gagnant les premiers prix.
Après trois mois de travail dans les| ct marraine. ; M. Lucien Comeau et Mme A. Maurice
M. Alcide Bérubé est revenu de son
voyage à Vancouver et Victoria, où il a
passé l'hiver.
M. Edouard L'Heureux est revenu de
son voyage en Colombie où il a travail-
lé durant les mois d'hiver. M. Camille
L'Heureux est venu, lui aussi, passer
Pâques avec sa famille.
Autres visiteurs: M. et Mme A. Thé-
berge, de Picardville: M. et Mme Donat
Maïühot, d'Edmonton; M. et Mme Ray-
‘mond Massé, également d'Edmonton;
M. Lucien L'Heureux, de Legal.
M. Raymond Saint-Jacques et sa
soeur Mme Calixte Magnan, sont allés
passer Pâques avec leurs parents à
Falher.
Hs es
| Un gros garçon est né à M. et Mme
Rosaire Brassard (Marie-Anne Ma-
gnan), le premier. Nos félicitations.
JEAN-COTE
bit une forte crise cardiaque. M .le curé
E.-H. Delisle averti, se rend aussitôt
pour lui donner l'Extrême-Onction. Il
quitte le malade réconforté et toute la
famille encouragée. Puisse la grâce spé-
ciale &u sacrement donner un regain de
santé à ce vaillant pionnier de la région.
oo + %
On assure que la famille Tourangeau
bie canadienne. Des voeux de succès et
les meilleurs souvenirs accompagnent
aux organisations paroissiales.
_ EG LAKE
(LAC AUX OEUFS)
Dimanche le 29 février, M. et Mme
Narcisse Ménard donnèrent une partie
de whist au profit de notre église Ste-
Jeanne d’Arc, dans leur nouvelle mai-
son. L'assistance fut assez nombreuse et |réndu visite à leurs parents à Pâques. |
va s'installer définitivement en Colom-}
cette bonne famille toujours dévouée !,
î
!
j
(
i
H
FORT MERT
MeLERHER
La belle température que nous avons: Tous les offices des jours saînts ont
‘eue pendant la semaine sainte a permis ‘été régulièrement et pieusement suivis
à la paroisse entière de pouvoir assister | par les paroïssiens. Les communions fu-
à tous les offices; surtout le jeudi saint rent nombreuses, particulièrement le
tous se sont approchés de la Sainte Ta- ' jeudi saint, anniversaire de l'institution
| ble pour fêter cet anniversaire. Nous i de l'Eucharistie. Son Excellence Mgr H.
[devons un grand remerciement au R. P. | Routhier, o.m.i. officia à toutes les cé-
Drouin du collège Saint-Jean pour SON! rémonies de la semaine sainte et de la
grand dévouement pendant ces jours, fête de Pâques, la plus grande des 50-
saints ct le beau sermon du jour de lennités catholiques. A cette occasion la
Pâques. Nous le secondons dans son élo- chorale sut rendre en beauté la magni-
ge qu'il a fait des Révérendes Soeurs , fique messe pontificale, et les enfants
:pour le beau reposoir, toujours si bien! de choeur méritèrent des éloges pour
‘décoré, ainsi qu’au choeur de chant'leur bonne tenue.
pour les beaux chants pendant tous les ; ÉOR E
offices. Le Père Drouin nous laissait} M. André Déchène à été choisi candi-
dans l'après-midi pour une courte visite dat libéral à la dernière convention te-
à ses parents à Saint-Paul. nue à cet effet le 17 mars à High Prai-
ER irie. Nous lui souhaitons d'avance piein
y Toutes nes institutrices sont dans succès aux prochaines élections provin-
leurs familles pour les vacances de Pâ- ciales.
| ques ainsi que Gisèle et Dollard Demers. # % +
x % # | Nous venons d'apprendre enfin, et
Mlle Thérèse Normand qui travaillait avec quelle Satisfaction, que notre poste
jchez M. Georges Ducharme est retour- de radio français a été approuvé en
née dans sa famille. haut lieu, malgré les observations plus
+. Ne + ou moins malveillantes d'adversaires in-
M. et Mme Henri Collins et leur fa- conséquents. Nous espérons pouvoir
mille ont passé le jour de Pâques avec entendre avant bien longtemps l'émis-
ileurs enfants à Bonnyville. {sion en français de programmes éduca-
H %K #% iteurs et des chants qui ont bercé nos
Tous nos jeunes et vieux sont revenus ‘ premiers rêves.
:des chantiers ainsi que M. et Mme, Ok tk
Lionel Croteau et Louis Collins. | M. et Mme Mike Davis demeurent à
& 4 ! MeLennan pour l'hiver. Ils retournercont
En visite chez leurs parents, M. et sur leur ferme à Donnelly au printemps.
Mme E. Brunet de Holyoke, M. et me
| Adrien Michaud de Bonnyville ont aussi
| ‘Toronto. — M. Léo Doland, chef de
chantiers du nord, M. Georges Hébert
est arrivé chez lui pour Pâques.
KO ch 24
Malgré un pe gris et neigeux, la
solennité de Pâques a revêtu une note
de gaieté. Sous l’habile direction de
notre Soeur musicienne le choeur de
chant a bien rendu la messe à trois voix
“Orbis Factor”; Miles M.-B. Frigon et
L. Gill se sont bien acquitté de leurs
fonctions pour la présentation et la
distribution du Pain Bénit; de tout pe-
tits garçons ont gracieusement présenté
des oeufs décorés pour les faire bénir;
de magnifiques Pieds d’Alouette, dus
aux doigts habiles de Soeur Marie-
Alphonse, ornaient l'autel de tons écla-
tants.
Lépâque Rettes.
Arthur Pomerleau s'occupe à démé-
nager tranquillement sur sa terre.
Mme Albert Hamel est en visite chez
les parents de son mari.
La famille Louis Dumaine, de La Co-
rey, rendait visite au presbytère à Pâ-
ques.
L’Alleluia de Pâques a résonné joyeu-
sement, malgré la neige fraiche qui é-
tait tombée la veille. Les offices de la
semaine sainte furent assez bien suivis.
Nous sommes heureux d'apprendre
que nous aurons bientôt notre radio
française à Edmonton.
A la réunion annuelle du téléphone,
il fut décidé d'augmenter le taux men-
suel d’un dollar à $125. M. Armand
Marcoux demeure encore le secrétaire
trésorier.
furent les heureux nants des grands — MARS | re & % % l'Office du Toursime canadien, a déclaré
: A Ê . Jean-Côté se réjouit de la nouvelle|le résultat fut plus que Heu) - : | fé une réunion du Board of Trade qu'il
prix de la série, tandis que M. Ephrem victoire des Canadiens français: da Le premier prix fut gagné par Mme | Le bébé de M. et Mme Aldéo Lemaire. | , ne à
L'Heureux et Mlle Alma Laitre, des , Robert Lemay, le 2e par Marie-Jeanne la été baptisé le jour de Pâques par je s08 essentiel d'amélorer les routes si
deuxièmes prix de la série. L'Heureux; le prix de consolation pour : R.P. Drouin sous les prénoms de Joseph l'0n Veut encourager la visite des touris-
Les gagnants des premiers prix du dames fut décerné à Mme Léon Lapier- |Denis Raymond; le parrain et la mar- te5 au Canada.
soir même furent M. Gagnon et Mlle re. Pour les hommes, M. Léon Lapierre raine étaient M. et Mme Lemaire de | pus
Alma Laître. - -|gagna le ler prix, M. Laurent L'Heu- | Winipeg, grands-parents de l’enfant, re-
Les prix de consolation furent gagnés ‘ reux le 2ème et Robert Lemay le prix | présentés par M. et Mme Jos. Collins,
Le nc L'Heureux et Mile Yvette comité des Toisiré demandé: à Tous les dé consolation, Le prix d'entrée alla à | porteuse Mme es Levasseur.
| | & % % |paroïissiens de se rendre au village le ne nine Rouet AL E ne À ù é 4 À |
PROS Idimanche 4 avril à 8 heures. Comme|'afle à M. Adrien Bourrassa. nets aussi avait ÊLé baptisé per)
La coopérative de Joussard est heu- | É ee % x M. l'abbé Tardif le bébé de M. et Mme:
attraction spéciale, il y aura un pro- . : :
reuse de constater que son frigidaire est | Mardi le 16 mars, avait lieu les funé- ! Roméo Cyr sous les prénoms de Joseph;
/ A igramme-questionnaire, Le gagnant rap-| ; a : à :
presque terminé. La main-d'oeuvre pour Satere de joie aime en areent: S6- railles de M. Félix Auger, décédé à l'âge | Maurice: narraïn et marraine, Gloriette !
de 76 ans. Il laisse plusieurs enfants|et Roger Chrétien, oncle et tante de!
ce proj : : à
: Ed Fes a raphin Poudrier essaiera de vous é- br f l'enfant
6 gayer s’il peut se rendre. petits-enfants. Son épouse le précéda | l'enfant.
tive. 1 + + *% dans la tombe, il y a 3 ans.
L'institutrice, Mlle Bonnet, est partie à & % %
lundi pour ses vacances de Pâques DO ANUS ne ie tree 2 e i
ques: maine sainte. Félicitations aux familles! P1Manche le 21 mars, nous avions les
généreuses qui se sont rendues aux exer- ‘rimées de l'Office national du
cices. Pâques nous salua par un beau “A CPE RORIORS neue dé | ET — &
soleil albertain. Trois jeunes, Michell A a PER ne ne | 5 1 FERD NADON (I
ET INCOTESSANTI'S ns.ructives E S à à là poste une
rs es :u.isnd'a le 18 avril Souhai- | tempête de neige se fait sentir. 10115-102e rue (En face de la Baie)
radio. Tous sont heureux et espèrent
pouvoir jouir sous peu des programmes
français.
| + + *#
Comme plusieurs aimeraient savoi
quand il y aura des veillées à l’église, le |
CHEZ NADON
pour vos montres, bijoux, bagues.
dimants et cadeaux.
RO
Wilbrod et Albert Bouchard ainsi que
Robert Lacombe,sont revenus de l'est
d'Edmonton où ils ont travaillé tout|
l'hiver.
Marine- la vraie vie/
Une belle carrière s’offre aux jeunes Canadiens—
ane vie active, des voyages, des aventures, et, :
portant un uniforme glorieux, la satisfaction de
‘servir sa patrie.
Jamais, en temps de paix, la Marine Royale Cana-
dienne n’a offert autant d’avantages— nouveaux
navires, équipement moderne, sports et divertisse-
ments variés .. . apprentissage de métiers utiles.
Un travail viril, une carrière sûre et agréable—
voilà ce qu'offre la Marine Royale Canadienne.
CROISIÈRES EN
voyager en hauts mer, visiter des
exotiques, c'est là l'existence des
de ia Marine Royale Canadienne.
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navole, le génie maritime ou électrique,
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et minutieux que vous fait suivre la
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Dans vos moments de
loisir, vous bénéficierez
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des connaissances et den
métiers qui font la répu-
tation des marins.
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NW.1F
nion. Souhaitons qu'ils gardent toujours
leur première ferveur.
Plusieurs chantres nouveaux vinrent
rehausser la fête de Pâques. L'autel a-
vait un aspect tout nouveau, le sanctu-
aire était bien orné. Des changements
ici et là, font que le nouveau est tou-
jours beau. x
EF + +
Les chantiers de Faust sont enfin
finis. On voit que les gens ont fait un
bel hiver. La quête était plus belle que Joseph Adrien. Parrain et marraine: M.
d'habitude. Tous sont venus pour faire
leurs Pâques à leur paroisse; l’église en
était bondée.
& + %
Les cloches de baptême ont sonné à
11 heures et demi, le 24 au soir pour
François Brunet. M. Roland Brunet
et sa dame étaient les parrain et mar-
raine.. Ex *
+ + +
Le 29 au matin, Jean-Côté salua six
nouveaux colons de Desbiens, P.Q. Nous
leur souhaitons tout le bonheur qu'ont
trouvé leurs parents, M. Parker et au-
tres à Jean-Côté.
| Si vous voulez vous installer à Jean-
Côté pour tous renseignements adressez-
vous au comité de colonisation, dont M.
Charles Boucher est le président.
Jean-Côté a son charme spécial; il se
fait une gloire d'être 100 pour cent ca-
| tholique et canadien-français. Il y a ici
de belles terres avantageuses sur les-
quelles tous font une belle vie. Venez
voir nos terres et vous constaterez
vous-mêmes.
| Phénomène rare
| Gore Bay, Ontario. — Une brebis a
donné naissance à des quadruplets sur
| la ferme de Mme Keith Boland, à Gore
Bay, en Ontario, phénomène rare pour
lun animal qui n'a d'ordinaire qu'une
portée de deux agneaux à la fois. Les
quatre agnelets se portent tous à mer-
j veille.
A, les chemirs 1ui permettent de
:e rendre.
4
E à *#
* M. Henri Pagé, qui passa l'hiver a St-
Paul, chez son fils Joseph, nous est re-
venu. Il demeure maintenant avec son
fils Ernest. |
Æ % %
Né, le 22 février, à M. et Mme aAr-
mand Richard (née Solange Amiot),
un fils, baptisé sous les noms de David
NADON
Bijoutier
19115 -'102e rue
Œn face de la Baie)
Let Mme Adrien Amiot, grands-parents EDMONTON
de l'enfant.
| M. l'abbé J.-A. Lemay, qui était parmi
nous depuis le mois d'août dernier est
tretourné à Valleyfield, Qué. Ii se pro-
.met de nous revenir encore: si le bon
; Dieu lui laisse la santé.
‘ & + #
| Presque tous les hommes qui travail.
laient dans les chantiers sont revenus
dans leurs familles,
M. Armand Lebeuf est à Edmonton,
depuis près de trois semaines pour
traitement médical. Mme Armand Le-
beuf dût être conduite à l'hôpital, elle
aussi, il y à une semaine. Maintenant,
leur fille, Mme Marcel Vincent est ma-
lade aussi. On a dû la conduire à l’hôpi-
tal, à son tour. Sa petite fille, Claudette
18 eu une mauvaise grippe, mais est
beaucoup mieux. Nous leur souhaitons,
à tous, un prompt rétablissement.
| k % %
| Voilà Pâques passé. Nous avons eu
tous les exercices de la semaine sainte,
excepté la messe du Jeudi Saint. Notre
icuré, le R.P. Léo Couture, omi., dût|
[aller remplacer M. l'abbé Loranger, de
| Plamondon, dont la santé est toujours
;chancelante.
; Nous nous réjouissons tous de la vic-
toire remportée à propos de notre poste
de radio français et avons tous bien
hâte de pouvoir entendre du français
quand nous voudrons. Grand merci à
tous ceux qui ont travaillé pour noùs
obtenir ce poste. ÿ
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DE MONTRES ET DE
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MERCREDI 31 MARS 1948
Fédération Canadienne Française
de la Colombie Britannique -
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Nous nous réjouissons ävec nos chers
compatriotes de l‘Alberta qui ont gagné
Jeur poste de radio français. Donc nos
plus sincères félicitations et bon succès
dans votre nouvelle entreprise.
+ Æ +
Le 18 mars avait lieu l'asseblée men-
quelle de l'exécutif chez M. et Mme Léon
poitras. Nous avons reçu une copie de
B constitution de la Fédération cana-
dienne-française de la Colombie bri-
tannique. Nous avons pris la résolution
de l'étudier à fond afin d'éviter tout
walentendu et autres désagréments, car
nous avons tous à coeur le succès de
notre cercle. Nous avons aussi discuté Ia
gaint-Jean-Baptiste que nous voulons
célébrer d’une manière digne de nos
canadiens. Ce sera le grand événement
de l'année. Donc, à plus tard pour plus
de détails.
ÉCE
Yendredi le 19 mars, nous avions no-
tre dernière partie de cartes de la sai-|
son. L'assistance fut bonne et tous ont
sæmblé bien s'amuser. Les gagnants,
furent: dames: Mme Setter (ler prix), :
Mme H. Unser (2e prix); hommes: M. |
L. N. Larsen (ler prix) ,M. H. St-|
Amand (2e prix). Comme diversion nous
avons eu une raffle. La broche en na-
cre, donnée par Mme Bernada lors de;
a visite à Kelowna, fut gagnée par|
ganisation de comités, etc. etc.
L'assemblée fut des plus intéressan-
tes; il serait trop long d'énumérer tous
les points saillants. Cependant men-
tionnons la nomination de M. H. de
Montreuil comme premier vice-prési-
dent; il succède à M. H. Blanleil M.
Fernand Leduc fut élu deuxième vice-
président.
Les différents comités donnèrent un
compte rendu de leurs activités respec-
tives. Nous avons aussi écouté les rap-
ports de la secrétaire et du trésorier.
Tous semblent avoir accompli leur tâ-
che avec un intérêt et un dévouement
sincères. Le Révérend Père de Lestre
nous fit un discours bien touchant; il
nous raconta les difficultés rencontrées :
par nos Canadiens français quand ils
commencèrent à s'organiser en Colom- |
bie canadienne. Nombre d'obstacles ont |
été surmontés, ce qui nous rend notre |
tâche beaucoup plus facile.
Le bon savoir-faire du Père de Lestre }
lfut très apprécié de toute l'assemblée.
La réunion se termina par le chant ‘el
Canada”.
EG
Samedi, le 20 mars, Mme D.-P, Ar-
bour arrivait à Kelowna, en visite chez
sa fille Mme H. St-Amand. Mme Arbour
ÉA sE
opération; elle a idée d'établir domicile
dans notre belle ville.
M. T. Taylor, de Kamloops, a passé u-
ne semaine parmi nous; il a même as-!
La Survivance
‘On voit sur cette photo, en bas à gauche, le portrait du Docteur Louis Vershelden dont il est ques-
HESE en convalescence à la suite d'une tion dans l’article du Docteur
Boulanger, son confrère.
verons un bon nombre de nos Cana-:
diens), aura lieu à la salle O.E.S., Oak
Bay Ave.
| ST-JOACAIM
” La semaine sainte a été pour les pa-
: roissiens de Saint-Joachim “une grande ;
‘smaine”. Tous se sont empressés à as- |
sister aux exercices de la retraite, écou- |
| tant avidement et avec recueillement 1s;
jintéressants et si pratiques sermons du !
|Père prédicateur, le R.P. Paul Dumou-
|chel, omi. de Winnipeg.
| A Pâques, notre coquette petite église
j'était revêtue de ses plus jolies parures |
faites surtout de lumières et de fleurs.
{M. Gédéon Pépin, organiste, avait pré-|
paré avec son habileté coutumière, une |
Î
très belle messe. En entendant ces beaux
sermons en français, ces magnifiques |
chants de l'Eglise, en voyant les innom- |
l brables communions des fidèles, sn
! pouvons nous dire fièrement: Nous som- |
| mes encore toujours catholiques et fran- |
çais.
% #
Naissance — Le 9 mars, à M. et Mme,
Fernand Ouellet, un fils, baptisé par le!
R.P. Jean Patoine, o.m.i., sous les jolis!
noms de Raymond Julien. Parrain et!
marraine: M. et Mme Julien Ouellet, de |
Rimouski, représentés par Mme Gérard i
{Baril et son fils Armand. Nos sincères ;
| félicitations.
| Collège Saint-Jean
Page 9
CRITIQUE..
Nous sommes heureux des re-
marques qu'on nous fait. Mais
la critique la plus sévère de
notre travail, c'est nous-
mêmes qui la faisons. Nous
examinons strictement chaque
détail des services que nous
rendons, que ce soit un service
personnel ou d'affaire, de sorte
que sa qualité corresponde au
modèle que nous nous sommes
fixé. Nous ne voulons pas at-
tendre que d’autres nous souli-
gnent nos fautes. Votre opi-
nion et vos avis seront bien
reçus de nous sur n'importe
quel point de nos services.
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Tél. 22222 10007-109e rue
4
Morinville sc sont rencontrées de nou-
veau, mais à l’aréna de la ville, cette
fois. Après une lutte acharnée les nôtres
finirent par rejoindre les adversaires et
même les dépasser d’un point à la fin
de la partie. Résultat: 9-8.
Gérard Chalifoux
ASSURANCES GENERALES
Dr Lous Vershelden
Fernande Leduc. Le gilet et le bonnet! its 2 votre assemblée générale et!
|
De Le 14 mars, Mme Joseph Frénette, de :
de laine, donnés par notre présidente, |
montré un très vif intérêt à ‘notre |la rue Market, recevait une quarantaine
Mme St-Amand allaient à Judy Selzer.
La cravate donnée par notre secrétaire,
Mme Omer Comeau, allait à M. Albert
Arbour. Félicitations à nos heureux ga-
gants.
Dimanche le 21 mars, avait lieu notre |
deuxième assemblée générale, à la salle
paroissiale. Nous tenons à remercier
bien chaleureusement le très Révérend;
Père de Lestre, de Rutland (paroisse
voisine), qui malgré ses multiples occu- |
pations se rendit à notre invitation; |
aussi à MM. J. et V. Gagné, de Vernon
@à peu près 35 milles de Kelowna), qui |
nous charmèrent de leur présence. \
On 2 l'intention d'organiser un cercle |
canadien-français à Vernon. M. J. Ga- |
gné nous adressa la parole à ce sujet
et nous avons échangé nos vues sur l’or-
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GAGNEZ DE L'ARGENT à dornicile. Fai-
re de l'argent à temps complet où par-
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cercle. Ce monsieur s'est acheté une d'amis à une “soirée surprise” en l'hon-
maison et doit revenir sous peu, accom-
pagné de sa femme, prendre possession
de sa nouvelle propriété.
Le 10 mars, Mme Marie-H. Roy pre-
nait le train pour se rendre à Edmonton
en voyage d'affaires. De là, elle se ren-
dit à Montréäl. Elle doit passer un mois
fou plus à visiter sa parenté de la pro-
vince de Québec. Le 8 mars, M. et Mme
Charleboiïis, après avoir passé l'hiver
chez leur fille Mme A. Pelletier, retour-
naient à Marcellin, Sask. Nous allons
en être privés à nos parties de cartes.
VICTORIA
Le Cercle canadien-français de Vic-
toria, C.C., tient ses réunions mensuel-
les régulièrement, “Au Vieux Québec”,
chez sa présidente, Mme Georges Ter-
rien. Les soirées familiales ont lieu à
la salle Northward, 04 King's Road.
L'orchestre “Georges” fait les frais de
la musique de danse pour les jeunes
pendant que les aînés jouent le bridge
ou le 500, dans un salon adjacent à Ia
salle de danse. Tous se retrouvent ‘au
buffet”, à l'heure du goûter. Tout par-
ticulièrement bien réussie fut la soirée
Sr
neur de Mlle Thérèse Frénette, sa belle-
soeur.
+ % %
Naissance
À M. et Mme Ivan Forbes (Mile Léa
Tremblay), de Frédéricton, N.-B. au-
trefois de Victoria, est né un fils. Fé-
licitations.
Æ
Nos malades
Mme Armand Charpentier de la rue
Harrison a été opérée à l'hôpital de
Lady Smith.
M. Frs Morin de la rue Wellington et
Mme Joseph ‘Trembley de la Craig-
flower Road sont rentrés dans leur
foyer après un stage assez long à l’hô-
pital Saint-Joseph pour intervention
chirurgicale.
À tous trois nos voeux de prompt ré-
tablissement.
%
b9 Éd
Va-et-vient
Après avoir passé les mois d'hiver
à Victoria:
M. et Mme Donat Bolduc retournent
à Henribourg, Saskatchewan. ‘
M. et Mme Robert Charpentier à Ed-
monton, Alberta.
Mme Arbour, à Kelowna, C.C.
æ
... UNE MESSE CHANTEE
Le Dr Louis Vershelden, né à Sainte-
Thérèse, P.Q., est mort à Montréal, le
18 maïs, où il pratiquait la médecine
: depuis 1906 (année que je finis mon
: université).
;
i
j
|
ï
|
}
:
Î
| Asa mort il était “professeur à l'uni-
|
versité de Montréal”, et, “la paroisse âe
| Saint-Enfant Jésus utilisa seg services,
lcomme maitre de chapelle durant qua-
lrente-deux ans”.
y À l'université, Paiement, Mignault,
Jarry, Vershelden (le groupe de Sainte-
l'Thérèse) se tenaient et étudiaient en-,
isembls. ils étaient brillants, intéres-
|sants, débrouillards, studieux.
| C'est un souvenir numéro un, pour:
n
À
:Shelden, é.em., comme ami. Ses co-
icolégiens le nommaient “Bâbi” — le
|sobriquet fut vite accepté par les uni-
‘versitaires.
En 1903, ‘05, Bâbi était l'étudiant le
| plus populaire de l'université. Sa gaieté
,était aimable, ses réparties n'étaient pas
lpiquantes, et il savait chanter.
| Dans les assemblées ‘Bâbi! Babi!”
| voulait dire: une chanson. Ce beau
[jeune homme de 22 ans se levait, et,
| dans un éclair nous regardait tous avant
de commencer. Moi, ça me dépassait.
‘Jos. Boulanger, d'avoir eu Louis Ver-'
POUSSINS
du “mardi gras” alors que 30 marins
|CADARIERS SERA étaient les hôtes du
cercle. 1 y en avait de partout, de Qué-
La famille Le Sann, à Théodore, Sask.i ” ”. 4 1 : es
J'étais certain qu'il aurait la présiden-
'Grouix en
‘héros Dollard et Me Perrault qui parla
comme parlent rarement les grands a-
vocats. — Après la séance Vershel-
den étant à la porte de sortie me lança:
“Boulanger, je t'ai vu applaudir, tu ne
: changes pas” — “ni toi” que je répondis.
Permettez, aussi, que je rappelle qu’en
191 ?, j'entendis causer un jeune prêtre
à Montréal, je crus reconnaitre la voix.
‘En le regardant, j'allai à lui sans hé-
siter: Etes-vous le frère de Bâbi Ver-
shelden? — Oui, dit-il, en me tendant
la main. Ërs
Mais il y a un épisode (presque une
époque dans ma vie) que je veux racon-
ter, — ct, sans la dramatiser.
Un matin (1903), avant le cours d'a-
natomie, l'amphithéâtre étant bien gar-
ni d'étudiants en médecine, je fus prié
par Laurent Roy (présentement chirur-
igien à Régina, Sask.) . . Roy me pria de
ile suivre jusqu’à la tribune du trés
digne! professeur Mignault — qui pou-
vait me trouver à sa place, à chaque ins-
tant. Cependant Bâbi, de sa voix éton-
inante, entonna un couplet de la Marche
‘du Général Boulanger. Duval (bon ac-
‘teur) suivit, puis l'emphithéâtre mar-
chaïit. Ce fut un grand succès — attendu
‘que nous étions à la veille des élections.
. (voir plus haut, Ja photo).
j
parlant héroïquement
Da semaine sainte est déjà chose du!
passé. Ayant débuté mercredi soir par;
le chant des Ténèbres, elle a suivi son’
cours traditionnel sans le moindre écart.
Jeudi après-midi, visite des reposoirs: !
quelques élèves en ont visité jusqu'à :
sept. Vendredi, ménage complet
toute la maison. A trois heures de ra- |
près-midi, tous quittent leurs travaux!
et se rassemblent à la chapelle pour le:
Chemin de Croix. C’est alors qu’un assez:
gros groupe d'élèves sous la direction de
:[M. Guy Voisin ont chanté presqu'à la.
perfection le “Ténèbre” de Palestrina. |
En plus de l'honneur fait à Dieu, ce:
succès est une belle récompense pour les
pratiques nombreuses et laborieuses des !
semaines précédentes.
Immédiatement après les cérémonies :
du samedi matin, la maison a commen- |
cé à se vider. Les plus rapprochés de:
leurs parents avaient le droit de retour-
ner au foyer paternel à la condition de
revenir lundi soir, à 8h.30 précises. Très
rares ceux qui y ont manqué!
& 4% +
Les classes de rhétorique et de belles-
lettres se sont retirées à Saint-Albert
pour y faire une “retraite de vocation”. |
Le Père Dumouchel, omäi, en est le
prédicateur. Espérons que de ces jours;
de récollections il sortira des décisions
4
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Agathe, d'Ottawa, etc.
La prochaine soirée dansante est fixée
au mercredi 31 mars et les recettes
seront versées à la caisse de la Fédéra-
tion canadienne-franaçise de la Colom-
bie”’.
E & *#
Le R.P. Henri Meek, s.s.s., curé de la
paroisse nationale des Canadiens fran-
çais de Vancouver, accuse réception d’u-
ne lampe de sanctuaire, don du cercle
de Victoria. “Cette lampe, tout en
étant le témoin constant de la présence
du Christ au tabernacle, sera le témoi-
gnage permanent de l'amitié de nos a-
mis de Victoria”, nous écrit le R. Père.
C'est bien dans cet esprit que nous l’a-
vons offerte.
E + +
Le deuxième concours de français or-
ganisé par la Fédération intéresse vive-
ment les Victoriens et les inscriptions se
feront le mercredi 31 mars, lors de la
soirée récréative. Mmes Terrien et Pa-
rent assument la responsabilité de pré-
parer les concurrents. |
Mariage
Le 29 mars à la cathédrale St-Andrew,
Mile Thérèse Frénette, fille de Mme
Virginie Frénette, épousera M. John
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Visiteurs
Chez M. et Mme Dollard Jacob de la
rue Ontario, Ontario, eut la visite de:
M. et Mme Büil Baterman, de Prince-
Albert, Mme Alex Coleau, de Prince-
Albert.
Mme Ovila Binette, de la rue Linden,
à peine rentrée d'un long voyage en
Californie, est aïllée visiter sa famille
à Edmonton, Bonnyville, etc. Mme Bi-
nette se rendra à Montréal.
M. et Mme Louis Diacon, de Buffalo
Horn, Sask., furent les invités de M. et
Mme F. Diacon, de Victoria.
M. et Mme Edouard Ravise, de la rue
Cook, en Californie (North-Hollywood)
depuis octobre dernier sont attendus
cette semaine. M. Ravisé est le vice-
président du cercle canadien-français
de Victoria.
Mme Laurette Marquette a été inhu-;
mée la semaine dernière au cimetière
Royal Oak. Sympathies à la famille.
Pacte d'alliance
approuvé
Bruxelles. — Le Sénat belge à approu-
vé, par un voté de 138 à 15, le pacte d'al-
liance de cinquante ans avec la Grande-
Bretagne, la France, la Hollande et le
Luxembourg. Seuls les communistes se
sont opposés.
= ———
Mesure de prudence
Londres. — Le premier ministre Att-
lee a déclaré que la menace de guerre
justifie le gouvernement d'éliminer des
postes de sécurité nationale tous les
‘communistes qui pourraient s'y trouver.
ce. Quand vint le temps, il la refusa.
‘Il ne refusait jamais de chanter.
En 1919, à New-York, j'ai entendu
chanter Caruso en français dans l’A-
veugle — et je dis à mon voisin: ce
chanteur Caruso, pour mes oreilles et
pour mes yeux, c’est Vershelden. (Mon
mentor, ce soir là fut le Dr Arthur
Fafard, de Lévis, il m'avait conseillé
d'aller entendre l’Aveugle au Metropo-
ltan).
L'année précédente (1918), autour du
24 mai, je venais d'assister, au moru-
ment national, à la conférence: Si Dol-
lard Revenait. Deux orateurs nous a-
vaient charmés et enthousiasmés: l'abbé
Club La Salle
(IMMACULEE-CONCEPTION)
La fête de Pâques a éte marquée d’u-.
ne manière spéciale par une réunion
générale des jeunes de la paroisse dans
le salle de l’église. Les décors de la sai-
son printanière qui ornaient la salle
présentaient un coup d'oeil fort at-
trayant.
Plusieurs jeux ainsi qu’une assemblée
d'affaires formaient le programme de la
soirée. Il fut décidé, entre autres choses,
de tenir les élections des officiers pour
le prochain terme avant les vacances
d'été afin de permettre aux nouveaux
officiers de formuler à l'avance un pro-
gramme d'activités pour la nouvelle an-
née qui commence à l'automne.
La troisième édition du bulletin de!
nouvelles du club vient de paraitre et
contient encore une abondance de nou-
velles au sujet de nos jeunes.
Le comité dramatique annonce que la
préparation d’une pièce en cinq actes
va bon train. La pièce est une comédie
intitulée “Un chapeau de paille d'Italie”,
et ne manque pas de gaieté.
tremblantes, mon coeur s'en donnait —|lourdes de conséquences pour l'Eglise
J'étais là! debout, sur des jambes;
|
\j'étouffais, mes veux croyaient rêver, je
‘voyais les mains de Vershelden battant
l'air, ma tête était couronée de gloire!
Et le professeurs d'anatomie, dont je
tenais la place. . . Je pus remonter seul:
les marches de l’amphithéütre, et ne
fit qu'un salut qui alla à Bâbi. J'allai:
m'asseoir près de Laurent Roy. — J'a-
vais l’âge de Napoléon en Italie, et!
(moi aussi) je compris que je serais
quelqu'un!
i Et, le Dr Mignault, la craie à la main::
“Ce matin nous allons étudier l'articu-!
‘lation du genoux.” |
Vershelden avait déjà son cahier de!
notes ouvert et il ne semblait pas s’aper-'
icevoir combien j'étais ému, bouleversé
et reconnaissant.
| Mon cher Vershelden, je ferai célé-
:brer, à Edmonton, une messe en l'hon-
neur de ton nom et pour le repos de ton!
iâme — une messe chantée. |
i Dr Joseph Boulanger. !
=
: Rome. — Les chefs communistes ita-:
liens, alarmés par la perte de l’appui
populaire, ont ordonné à leurs membres
ide recourir même à la force en cette
campagne électorale pour atteindre
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derniers, la visite d’un de ses grands
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ctait de passage dans l’Ouest canadien et adressait la parole à;
Radio-Saint-Boniface. Nous avons reproduit un extrait de cette,
allocution dans notre dernier numéro. À la demande de quelques,
lecteurs, nous le publions en entier. On verra que les paroles du |
grand disparu ont conservé toute leur actualité. Ce qu’il disait
de Radio-Saint-Boniface s'applique à la lettre à Radio-Edmonton.\
Les sous-titres sont de nous. (N.D:.L.R.)
Texte de l’allocution
Mesdames, Messieurs, s
Je réponds avec joie à l'invitation qui m'est faite de vous:
adresser la parole à la radio, une radio qui parle votre langue, qui
parle notre langue française, “douce comme du sirop d'érable”,
aurait dit le pittoresque et vibrant archevêque Langevin. Et sur les
ondes ce sont quelques centaines de mille auditeurs auxquels je
m'adresse présentement, entrevoyant leurs figures et leur sourire,
leurs yeux pleins de respect et d'émotion.
La langue et la foi
C'est pour vous dire avant tout notre admiration de . vos
“gesta Dei per Francos”, des gestes de Francs en cette province!
du Manitoba, que je m'adresse ce soir à vous. Vous avez gardé ja
foi. Vous avez gardé votre langue. Vous avez gardé votre foi par
votre langue. Vous l’avez fait non sans héroïsme. Nous savons en
quelle atmosphère parfois glaciale, silencieusement hostile, ou bien
même ouvertement opposée, voire même persécutrice. Vous l'avez
fait au prix du sacrifice, des tracasseries. Vous l'avez fait grâce
Sa réunion générale.
| Le 9 mars dernier, à l'hôtel Bessborough, de Saskatoon, le Conseil Canadien de la Coopération tenait
On y remarquait des représentants français de six provinces.
MERCREDI 31 MARS 1948
À
6,
fait tort aux élèves, si cela est contre
“l'éducation saine et la bonne conduite"
ayez donc la bonté de prouver ces ag.
sertions. Vous semblez ignorer que sl
existe des hôpitaux, des orphelinats, des
maisons de vieillards et tant d'autres
institutions de charité c'est à cause de
la religion qui garde l'esprit dans œ
travail de dévouement.
La religion à l'école
De plus, vous plairait-il de nous taire
connaître combien de personnes ou d'é
coles ont voté en faveur de l'abolition
de l'enseignement religieux? Les capri.
lces de quelques individus fanatiques ne
Chers messieurs, : représentent jamais les désirs d'une po.
Dans le numéro de mars de “l'A.T.A. pulation et si, comme vous le mention.
Magazine” parut un article concernan nez, nous vivons dans un pays démosre.
l'enseignement religieux dans les écoles. tique, les droits du peuple ne de
Cette résolution se résume en ces ee { pas être ignorés ou méprisés. C'est À æ
mes: “Pas de religion dans les écoles”. demander si une cellule communiste an.
‘ Je me demande si ceux qui ont propo-| it exprimé plus ouvertement son de
sé une telle résolution, aussi bien que position à la religion.
ceux qui l'ont approuvée, se sont arrê-
tés aux conséquences désastreuses d’u- Si vous travaillez pour les intérêts
ne telle proposition. 11 semble ridicule | des citoyens, je suis certain que vous
que des gens intelligents et des person- comprendrez la nécessité de l'enseigne.
nes si instruites, ne voient pas qu’une | ment religieux pour établir une saine
telle proposition détruit leur propre démocratie. L'avenir est aux mains-de
autorité et par conséquent s’attaque à |la présente génération d'étudiants,
leur personne en tout premier lieu, Bien vôtre,
puisque la religion est la base de toute : M. Albert Simoneay
autorité aussi bien que de toute éduca- | Girouxville, Alberta.
ie 4: tion saine et de bonne conduite.
La religion enseigne le respect de lau-
La photo re- torité, l'amour du prochain et la loyau-
Lettre ouverte à l'exécutif pro-
vincial au sujet des résolutions
publiées dans le Magazine A.T.A.
|
Je connais deux moyens bien sûrs de
à vos paroisses et à votre clergé, grâce à votre intelligence, à votre
courage, grâce à vos institutions, grâce à vos chefs, grâce à votre!
présente assis, de gauche à droite: M. Frs Blanchard, du N.-Erunswick, M. l'abbé M. Dugas, de la
Saskatchewan, M. J.-E. Denis, de l'Ontario, M. l'abbé E. Couture, du Manitoba, M. H.-C. Bois, prési-
dent, de Montréal, le R.P. P.-E. Breton, o.mi., de l’Alberta, M. Léo Filion, secrétaire, de Québec.
té au gouvernement établi. re ensei- devenir pauvre: c’est de travailler Je
gne aussi que, au-dessus de l'homme | che et de voler le bien d'autrui.
existe un Etre suprême qui l'a créé, et
.vez de la sorte à votre province et au Canada tout entier? Faut-il!se confesser.
Association d'Education dont vous célébrez le trentième anniver-
saire, et dont on participait cet après-midi aux sages et valeureu-
ses assises. C'est cela que nous admirons chez vous, chers Cana-
diens français du Manitoba et pour lequel nous venons de l'Est nous |
associer à vos efforts et participer à vos triomphes et à vos espoirs.
Debout, de gauche à droite: MM. les abbés A. Marchildon et P.-A. Boudreau, de la Saskatchewan, M
. R. Couture, du Manitoba, M. R. Beaulac, de laSaskatchewan.
Fierté légitime
PIAT-RIVE)
CPR -RIVER
Faut-il répéter ici la légitimité de cet orgueil que vous concevez
à l'égard du trésor que vous avez reçu de vos ancêtres, que vous | Les offices de la semaine sainte ont
avez maintenu avec tant de vigilance, que vous avez exploité au été bien suivis. Le mercredi saint, il y
milieu des embüches et des périls avec tant de sagesse. Faut-il en |eut office le soir à 7h.30 avec une belle
souligner le prix? Faut-il montrer l'enrichissement que vous prou- ;assistance; plusieurs en profitèrent pour |
ville, nous est arrivée samedi matin par
le train, en compagnie de Mlle Lilliane
Côté: on se demandait pourquoi M.
Armand Dion était au train, mais le
mystère est expliqué sans plus d’expli-
cations.
DONNELLY
| C'est avec regret que nous avons ap-
Pas le départ de Mlle Louise Bénard
Rd qui dirigeait l'école de Donnelly Heights.
a : La grotte de Lourdes, près du couvent a EUR Houe Les FOUP ï 1 Jeunes
observer ainsi le respect et l'estime que vous imposez à ceux-là qui! Le Jeudi Saint, ce fut la communion des. Socbrs ‘Grises”-de le Croix: sat! filles de la paroisse, voit avec peine s'é-
sans parler notre langage ni partager notre foi ont Pintelligence générale de toute la paroisse et adora- etflondée -sans blesser DéSotie. Heu- loigner celle qui avait été choisie comme
des valeurs sociales et du respect qui leur revient? ition de jour et de nuït pour la première | cernent que les, deux o ÉUDAbtsst présidente en novembre dernier. Cha-
Une réalisation splendide : lfois à Spirit River. | | [Marie-Immaculée et sainte Bernadette, cun souhaite que Mlie Bénard nous re-
Je le ressens avec émotion particulièrement en ce moment où] Le Vendredi Saint, à l'office du ma- tavaïent pris des quartiers plus chauds vienne. . . mais cette fois pour demeu-
je me sers du poste français de Radio-Saint-Boniface. Quand a'tin, les paroissiens étaient de nouveau pour Fhiver rer dans la région.
été conçu le projet d’un poste qui, dans l'Ouest canadien, vous présents et ils revinrent l'après-midi en | Se. RO % %
parlerait en français à coeur de jour, il s’est trouvé, sans doute, :très grand nombre pour le Chemin de M: Hemnénéniide -Boisiért ‘nous ‘est La Semaine Sainte, ouverte solennel-
des esprits timides ou mal disposés qui vous auront accusés de té- ‘la Croix et la vénération de la relique | sycivé de Faust samedi metine il était lement par la bénédiction des Rameaux,
mérité, d’'audace; il en est qui ont juré que jamais pareil dessein |de la vraie Croix. absent depuis Noël. M cena tn s'est continuée par les impressionnantes
ne pourrait se réaliser. : | : | Le Samedi | Saint, plusieurs vinrent de ‘Tangente, est venu passer Pâques à cérémonies du Jeudi Saint, du Vendre-
Mais vous avez réfléchi, mais vous avez computé, mais VOUS AVEZ |assister à l'office et à la grand'messe qui | S ji River nour y revoir sa parenté et di Saint et du Samedi Saint auxquelles
décidé, mais vous avez réalisé. Et le premier résultat de vos dé- ;suivit. un bon nombre de paroïssiens ont as-
marches, c’est que vous avez maintenant à votre service le meilleur | Les paroissiens de Spirit River ont sisté. T1 y a une mention spéciale à fai-
principe de conservation de votre culture française, le plus puissant |prouvé, une fois de plus, leur esprit de re: la communion du Jeudi Saint et
instrument de propagande et de rayonnement de votre mentalité, foi. A e G a de a l'Adoration nocturne au reposoir.
de vos pensées catholiques et françaises, le plus fidèle moyen d’ex-! Le jour de Pâques, température splen- eu dv vouie vour ce faire euérir us = # %
pression de votre génie. Vous nous avez donné ainsi un exemple idide. L'église était pleine à craquer.|. ne eee a . ps De
aui émeut tout le Canada français. iNotre choeur de chant nous chanta | ones rest été jôn: a
Et votre coup d’audace aura resserré les liens de toute la race, une messe préparée durant tout le ca-| P 2 “ de ENS
provoqué les générosités les plus bienfaisantes à vos bienfaisances rême par de nombreux exercices; ce el Moi -ohGie __. Rep ours af
elles-mêmes en même temps qu’à vous, et que votre sentiment de :un réel succès. La bénédiction solennelle + à “es à - ns vu
conquête vous a déjà assuré l'estime des officiers publics les plus du très Saint Sacrement eut lieu im-| "pal Hamel Mon oncle
notoires de votre province. Son Excellence le lieutenant-gouver-!médiatement après la grand'messe; il vs tee ee
neur vous a dit son aëmiration de votre esprit d'initiative et de votre eut de très nombreuses communions. de cu Rosa is ne Lei #3 qu
hardiesse civilisatrice. Monsieur le premier ministre vous aura Après l'office, les appareils photogra- ie en eu ms PR D is
rendu un hommage retentissant, Monsieur le maire de Saint- phiques furent mis à l'oeuvre par nos] RENE ue cette joie se continuer dans les âmes et
Boniface s’est associé à ces témoignages. Ils ont parlé en français, _artistes-amateurs. : l FAR s'épanouir en fruits d’une vie toute
le premier jour de ce poste de Radio-française. ; & % !
ses amis.
% 4 %
Notre hôpital Sainte-Croix ne chôme
tout contribuait à se laisser impres-
sionner par la joie pascale: la parure
du sanctuaire due au dévouement de
nos dévouées Religieuses, la communion
générale des paroissiens, l'instruction
de notre pasteur, le chant si souvent ré-
pété de l’Alleluia, sans oublier le beau
soleil et la clémente température! Puisse
Nous avons appris que Jean Philibert, chrétienne!
Ni les lâches, ni les peureux Dé joe Paques dans laprscniai, de MCD est neue, Ge ce Monde:
il a écrit trois lettres à ses amis de
Quelle démonstration que ce ne sont point ni les lâches, ni les iplusieurs autos filaient vers le nord- |. …. Le dimanche 28 mars est décédé à
peureux qui sauveront le Canada tout entier, mais ceux-là qui dans ouest, en direction de la cabane à sucre Spirit River. Il y a encore Joseph Cha- | ;hnite] de McLennan, Roland Ther-
la hiérarchie des valeurs se souviennent qu'un édifice est solide de M. Joseph Dion. La maison si hospi- Pt de Maillardville, dont on est sans! it 46 de 4 mois et 24 jours, enfant
en raison de toutes ses colonnes, et que ce ne sont point ceux qui taliére ouvrait ses portes toutes gran- ,m°uvelles. Est-il vivant où mort? SilGe M ct Mme Clément Therriault. Nos
négligent la famille et la petite patrie qui sont capables de soutenir : des pour accueillir et la belle parenté et nous écrit, ce sera un signe de vie; S'il sincères sympathies à la famille éprou-
i k d'écri , À F LES i
la grande. ‘une future brue et des amis. Vers les Ar À d'est Ha pisPaue 2. ne | vée par ce deuil.
: : ! Û ä œ «
‘trois heures, on quittait la maison pour: ; SHARRRENNEGE CUS ENSEIEARE
FO %k *
Il faut tenir
Î See,
: : x a # S î
Et maintenant, tenez, chers compatriotes du Manitoba. Tenez, la cabane à sucre. Chacun s’arma d'une Nou : de : Le O |
pour que votre leçon rayonne encore, et que nous vous aidions à |palette, qu'on trempa dans le chaudron.| FAVORS ER DRE RENE DÉS REE ü la luzerne se met
< durant la semaine sainte. Aujourd'hui, >
tenir. Tenez, afin que vos fils et vos enfants apprennent de Vous Les palettes se sont fait “licher” et “re- | 2
x x . | es lundi le 29, nous avons un vent froid
à tenir. licher”, Personne ne semblait s'ennuyer. ï ù }
Tenez, afin que la détermination et le dévouement social et Armand Dion avait une compagne qui Au nOrS qui change nee AE pe en
sational, l'esprit de méthode et de solidarité fraternelle soient le l'occupait sans le préoccuper et il sem- |" eu œoet
véritable drapeau canadien-français dans toutes nos provinces. blait au troisième ciel. Grand'maman ‘au point une variété de luzerne qui,
Tenez, afin que votre conquête intellectuelle et morale se continue Labrecque rajeunissait à vue d'oeil, mal- Mercredi le 31, nous terminerons 161; lieu de rester attachée au même
et s’intensifie dans vos foyers et dans vos paroisses. Tenez, afin gré ses 78 ans, en “lichant” sa palette mois de saint Joseph, patron de notre Lit du soi par une grosse racine pi-
que d'heure en heure Sa Majesté la langue française vous parle, comme une jeune fille. Vers les cinq paroisse, par un salut solennel à l'église, vosante, émet des courants d'où jaillis-
sans arrêt, tantôt avec éloquence, tantôt familièrement, pour ins- heures, on se mit à manger de la tire|le Soir à huit heures. Puis, nous &uTORS sent de nouvelles racines. Cette décou-
truire vos esprits et pour émouvoir vos coeurs, traitant de vos af- sur la neige. Mme Eva Roy a droit à|le Premier vendredi du mois, avec Une: rte résulte de quatre années de re-
faires et égayant vos loisirs. Tenez, afin que vos petits enfants- nos félicitations pour son dévouement grand'messe à 8 heures; adoration au cherches.
colent leurs oreilles sur la radio de vos maisons et se forment un tout comme M. Joseph Dion. De nom-;£€ouvent de 9h. à 5h.; heure sainte 1e
cerveau français et une âme qui vibre à la française. .breuses photos furent prises. Quand on|s0ir, à l'église, de 8 à 9 heures. ‘semer une livre à l'acre dans des pâtu-
Un triomphe magnifique est si bien ensemble, pourquoi se quitter + + # ‘rages de l'Institut avec un mélange de
Radio-Saint-Boniface n’est pas un fait, c’est l’un des plus si tôt? Tous décidèrent de souper chez! Depuis Pâques, la grand'messe de di- graminées: trèfle, phalaris et ryegrass
grands événements du Canada français, comme le Traité de Paris; : M. Joseph Dion. Les dames firent hon- manche est à 10 heures. Notre-Seigneur, de Wimmera. L'ensemble a pu faire
c’est le triomphe de l’une des maximes les plus précieuses de la dé- ‘meur à leur talent culinaire. Notre curé en ce temps pascal, nous apporte la paix, subsiter auatre moutons à l’acre et le
mocratie, c’est l’une des grandes victoires catholiques et françaises et son compagnon, Paul Hamel, rappor- pourvu que nous soyons des gens de rendement a été aussi bon avec un pa-
ce notre pays, l'un des plus efficaces moyens de l’éducation na- tèrent le meilleur souvenir de ces belles bonne volonté à son divin service. ‘cage continu qu'avec un pacage alterné.
à ramper
Le Waite, Institute, à Adélaide, capi-
DR 1tale de l'Australie Méridionale, a mis
On à obtenu assez de graine pour en
‘
Outils à vendre
tionale, l'un des meilleurs accords qui pourrait faire fleurir au traditions canadiennes et catholiques. |
Canada l'union nationale dans la justice et l'équité. Paul Hamel “lichait” la palette pour la |
première fois dans sa vie etila promis |
à , ‘de le refaire aussi souvent que possible. |
RoEvh AT : venir bien remise. | # Æ
Eæ Mme Alex Duperron à la suite d'un Mme Joseph Tremblay, de Giroux-
NES | accident a dû aussi prendre le chemin,
Pour ceux qui attendent le printemps | de l'hôpital du Lac-la-Biche et de là,:
depuis un mois, la température com- aller à l'hôpital d'Edmonton. |
mence à promettre un peu. La neige HO %
a fondu quelque peu la semaine der-| 1 Philippe Hébert a fait l'achat gun | | :
nière et les chemins sont très beaux, |Char, fruit bien mérité de son travail et Winnipeg, Man. — Tous les jours, aa
grâce au travail de coopération par|de ses économies. Jemployés de la Corporation des biens!
l'embauchement du défricheur. HO Æ de guerre doivent répondre à de multi-
RS * tples demandes d'outils et d'appareils
Toute la population de Breynat s'est: : j
Dimanche le 7 mars, la famille Aubée | Léjouie à la nouvelle de l’approbation: du» employés au cours de la guerre,
En la fête du saint jour de Pâques,
qui doit être le premier servi et obéi.
Enlevez la religion et ensuite essayez
de trouver un principe qui amènera les |
élèves à aimer leur maîtresse, à s'aimer
entre eux: un principe qui les gardera
purs en pensée, en parole et en action;
un principe qui les empéchera de dé-
truire les livres de classe, de briser les
pupitres, de voler le matériel de classe,
même de mettre le feu à l’école? Enle-
vez la religion de l’école et essayez de la
remplacer par quelque chose qui pourra
inciter les élèves à travailler sans relä-
che malgré les insuccès, malgré toutes
les difficultés et malgré le décourage-
ment: quelque chose qui empêchera un
: jeune de s'ôter la vie quand elle sembli:
l
ra trop lourde pour son pauvre coeur —
iles faits prouvent que cela arrive.
| Enlevez la religion des écoles et vous |
verrez augmenter le nombre de jeunes |
délinquents et de bandits, vous vous
,
'
étonnerez de voir les citoyens se révol- |
ter contre le gouvernement: vous es-
des faibles principes humains. . .?
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réunira également la paroisse pour une mis . ; , isoires qui rendront de très grands ser- DRE ne . F0g rs à
autre partie de cartes et de bingo. Dernière heure: une ue d'éléc- ; vices aux forces armées et pour qui il Res ss * CHAQUE Moteur Refabriqué d’après la Méthode Chrysler
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notre distric i RE ; | ue
Samedi soir, M. Damase Bouvier nous vient de nous aTriver &V€C Lour de l'équipement qui sert encore| meulage.
une lettre de notre député, l’hon. Lucien à percer des tunnels, à construire des!
Maynard, nous annonçant une ligne de : galeries de mine ou encore à percer des |
non ee a ee Ce Se- | Duits d'huile.
rait splendide, tout de même ça n'en- ; ù “. i
Les nouvelles de Plamondon nous en pas tous nos Dhs pur a . he)
disent “qu'il y a de beaux voyages de |garde-malade, téléphone, chemins, été utilisés à Dusars ne . |
bois de construction qui passent à Pla- | ponts, etc. j Sr Tantramement de l' FN
mondon”. Qu'on n'oublie pas cependant pe jui est A ant à
que ce bois. vient de Breynat. En effet Winnipeg eut boit Été nrasdeé
Le È : : prépos
_ ine de ce
une demi-douzaine de camions font une fl y a deux langues au Canada, parce pour étre expédié outre-mer, Il com-
couple de voyages par jour au Lac-la- | je Canada est dû à la collaboration prend des foreuses à diamant ainsi que
Biche transnortant le bois de nos 6 de deux grandes races: la race française des moteurs pour en assurer le bon
moulins à scie. Le travail diminue ac- | y; 1 fondé, évangélisé et civilisé: la fonctionnement; des mèches, des alé-
tuellement, et PA AGREE ie scler leS|;2ce anglaise qui est venue plus tard, soirs et des bagues et collets pour percer
billots coupés . l'hiver. à l'ombre d'un nouveau drapeau, sym- des puits d'huile et autres accessoires
# % bole d'une souveraineté nouvelle, tra- pour effectuer ce travail.
Mme Doris Daoust fut transportée et | vailler à son développement, à son ac- Corporation des biens
opérée d'urgence à l'hôpital du Lac-la- | croissement et à sa prospérité, , de guerre, rh
Biche; elle est sur le point de nous re- —Thomas Chapais Winnipeg, Man.
donnait des vues très intéressantes. Une
bonne foule remplissait l’église.
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FALHER, ALBERTA
TE
MERCREDI 31 MARS 1948
Pâques, fête de la victoire
Manifestations de joie | .
|
À Pâques, l'Eglise célèbre l’anniver-:
aire du triomphe de Jésus vainqueur | qui termine Matines, une procession
de l8 mort. C'est, au dire de Bossuet, | s’organisait dans les églises et se ren-|
révénement central de toute l'histoire. |
nement le plus glorieux de son exis-| depuis le Jeudi-Saint. Dans le cortège,
tence, la preuve la plus éclatante de salon remarquait trois clerc vêtus d’au-
divinité et la base de toute notre foi. jbes. Ils avaient pour mission de repré-
L'allésresse en ce jour est donc uni-|senter Madeleine, .-Marie, mère de Jac-
verselle, et il semble que personne nelques, et Salomé.
puisse s'y soustraire. Les cloches re-| ïjs trouvaient, à leur arrivée dans la
tentissent en de joyeuses volées, aprés! chapelle, deux diacres vêtus de dalmati-
trois jours de silence. Dans les églises, | ques blanches, se tenant à la tête et au
devenues trop petites pour là foule qui! pjed du tombeau, et le dialogue suivant
sy presse, les fidèles s'agenouillent s’engageait:
nombreux à la Sainte Table, le coeur|
tout rempli de saintes émotions. La vue |
enguirlandé, les réjouit plus que del
coutume; ils s'unissent de toute leur
reth, habitant les cieux.
âme aux suaves échos de l’Alleluia. Les diacres. — , iei*
pourquoi ce sentiment unanime de PS ae et
: RS ... ‘ressuscité, comme il l'avait prédit; allez
des cérémonies, du sanctuaire illuminé, annoncer qu'il est vivant.
joie mystérieuse et profonde, rare Les trois clercs montaient à l'autel, et,
implanté su Fo ES que Tien | soulevant les nappes, baisaient respec- |
ne peut l'en dérac tueusement la pierre, puis, se tournant |
c'est que pre - es TS |vers ‘évêque, ils chantaient: “Alleluie, le!
suscité aujourd'hui, el par sa glorieuse | Ci est ressuscité.”
Résurrection, il a fait de ce jour le] tes !
plus grand et le plus beau des jours. Deux chantres interrogeaient alors
Nulle fête, on le conçoit aisément, 1195 CIers qui figuraient les saintes fem-
n'est aussi riche en souvenirs et en cou- mes. G étaient, se déroulant en un dra-
tumes particulières. me vivant, les strophes que nous chan-
Une manifestation de joie et tons encore à la messe de Pâques. |
de charité —-Dites-nous, 6 Marie, qu’avez-vous |
La joie qu'inspirait la solennité de | VU en allant au tombeau?
Pâques se manifestait, chez nos pères,| —Nous avons vu le sépulcre du Christ |
par des démonstrations touchantes. qui est vivant.
Ainsi, en beaucoup d'endroits, les'
chrétiens des premiers siècles se ren-
daient à l'église dès Le point du jour, |
pour y célébrer, par de pieux exercices,
Yheure à laquelle, suivant la tradition,
Notre-Seigneur est ressuscité. Là, le|cette protestation de leur foi:
prêtre entonnait l’Atleluia, baisait lima-| —Croyons plutôt à la parole véridi-|
se de Jésus-Christ ressuscité, donnait | que de Marie qu’à tous les faux discours !
le “baiser de paix et de dilection”, dé Juifs. Nous savons maintenant que |
n
plus digne de l'assemblée qui la trans- |le Christ est vraiment ressuscité. |
mettait au suivant. | Après ce dialogue, les deux diacres
Les fidèles, riches ou pauvres, en-|ouvraient le tabernacle, en tiraient la
|
|
|
|
Les diacres. — Qui cherchez-vous
dans le sépulere, amies du Christ? !
Les trois clercs. — Jésus de Naza-
Nous avons vu les anges, le suaire, les :
linceuls. ‘ !
Il est ressuscité, le Christ nos espé |
| rances. |
Les deux chantres reprenaient par!
* fants ou vieillards, faisaient la même divine Eucharistie, la plaçaient sur un
chose entre eux, sans autre distinction Hé richement orné, et la proces-
que celle des sexes, qui se trouvaient |sion se dirigeait au milieu d’un nuage
alors séparés, les hommes occupant un 'd'encens, au chant de mélodieux ré-
côté de l'église ou de la salle, eb les | pons, vers l'autel majeur.
femmes, l'autre,
Le même salut mutuel s’observait
dans les maisons particulières, dans les
rues et places publiques, assez sembla-
ble à nos échanges de bons souhaits au
jour du nouvel an. L'usage s’en est con-
On honorait ainsi le Sauveur sorti
|triomphant du tombeau.
Rencontre de Jésus et de sa mère
Certaines villes d'Espagne conser- |
vaient, naguèëre encore, un usage non,
Le Haure s moins touchant. La première apparition
særvé jusqu’aujourd’hui en Orient. Lors-! de To Di té it
qu'on se rencontre, au matin de Pa- °° ARRET TESSUEQNE, SPeRSat |
ques onsdil Le Chrish ét remet” on, à dû étre pour sa très sainte Mère. |
À ; En conséquence, “deux processions:
La personne saluée répond: “Il est! ; ne pr
réritiblement ressuscité? {sortaient de l'église principale, avant le
£ È 2 ljever du soleil; l’une escortait la statue
ea de mnt (ei Guinée Vierge portée sur un ban
per une représentation pieuse et naïve, {card et couverte d’un crêpe; l'autre s’a-
le triomphe du Christ. vançait majestueusement précédant la :
| Sainte Hostie portée sous le dais. Les
deux processions parcouraient en silen-
ce les rues de la cité, jusqu’au moment
où, le soleil venant à paraître, elles se
< rencontraient à un endroit déterminé,
Ed “Aussitôt, on enlevait le sombre voile
ä Tangente qui couvrait l’image de la Mêre de Dieu, |
——— let pour célébrer les joies ineffahles de
Vendredi, le 19 mars 1948, l'Avant- Marie dans la visite que daigna lui faire, |
Garde générale des Saints Marty's à cette même heure, le même Jésus que!
œænadiens de Tangente se réunissait Jon avait là présent dans l’adorable!
pour clôturer la semaine de Fierté na- mystère, mille voix entonnaient et pour-
tonale, suivaient avec transport l’antienne Re-
L'assemblée s'ouvre par le Notre Père lgina cocli laetare, Réjouissez-vous, 6
et ln prière au Sacré-Coeur pour la jeu- | Reine du ciel. Alors, les deux proces-
nesse étudiante. L’Evangile, Jésus pleu- ‘sions s'unissaient en une seule, et le
Te sur Jérusalem, est dramatisé par le cortège rentrait triomphalement dans
ærcle Antoine Daniel, grades ? et IT. l'église”
Mix Thérèse Langlois, Pauline Gran- | Les oeufs de Pâques
ger ainsi que MM. Léo-Paul Langlois,| Le symbole le plus populaire de la
Olivier Lemoine et Clément Laurin font résurrection du Christ, c'est l'oeuf bri-
tes commentaires sur l'Evangile. :sé qui donne passage au poussin vivant
Les avant-gardistes des grades IV et V:et que l'on se partage entre amis au
chantent “Notre-Dame du Canada”. !jour béni de Pâques.
BEM. Aristide Chénard, Claude Du-| Les enfants surtout sont avides de cet
mont et Roger Laurin font le commen- ‘oeuf symbolique, orné pour la circons-
Gire du slogan “La patrie, c'est ça. . tance de couleurs variées, cachant par-
Les élèves du grade III chantent fois dans sa coque les plus agréables
“Aux petits Ontariens”. ‘ surprises. 11 serait cruel de le leur refu-
Mles Georgette Granger et Léonf ‘ser,
Verreault récitent “Douce souvenance”. | Les écoliers du moyen fige connais-
A AE La aiete de ar ee
7 rite de la bénédiction de ces oeufs, au
nélève de chaque grade lit sa com- | XIIIe siècle:
position, sur “La Patrie”. “Le Vendredi-Saint, écoliers et clers
Les avant-gardistes des grades VII et |des églises s'assemblent sur la place au
VI chantent l'hymne composé par SOn ‘bruit des tambours et des trompettes et
Excellence Mgr Ubald Langlois à 12 des autres instruments. Les uns portent
jeunesse albertaine. Ils récitent ensuite |des étendards sur lesquels sont peints
avec beaucoup d'enthousiasme le poème | des oeufs: les autres ont en mains
“L'arrivée de Jacques Cartier au Ca-|jances et bâtons. A la porte de l'église,
nada”. fls font bénir les oeufs teints de diver-
Ensuite M. Lionel ee propose |ses couleurs, et de là courent dans la
que nous mettions plus d’ardeur à étu- ville faire don de ces oeufs à leurs
dier les grands hommes qui ont illustré | parents et amis. Le saint jour de Pa-
notre histoire. ques, en l'honneur du Christ ressuscité,
Le R P. Pinard, curé, nous adresse [on casse ces oeufs, et l'on en fait une
la parole, “N’ayons pas peur de montrer | joyeuse salade qu'on mange en famille.”
que nous sommes Candiens français,| A noter que ceci se passait au temps
æettons-en du français, n’ayons pas|où l'on se passait d'oeufs pendant tout
peur”, le Carême.
Puisse cette semaine de fierté natio- |
nale inculquer dans l'esprit, l'âme et:
le coeur de nos jeunes cette Apte)
de vouloir être toujours à la hauteur! Le maître de maison, bas à sa femme:
de leur position, en tout, partout, envers! J'ai un mal de tête atroce, tâche
et contre quiconque voudrait implanter | d'expédier nos invités le plus tôt possi-
une langue et une religion contraires à ble,
la leur. Allons donc de l'avant, fiers! Je ne peux pourtant pas les mettre
de notre race et de notre foi. Soyons là la porte!
œæ que nous devons être, de vrais patrio-!__Non, mais tu peux jouer du piano ou
tes fiers purs joyeux et conquérants. lchanter. |
La fierté nationale
Un bon moyen
Au point du jour, avant le Te Deum! ;
: | S
dait à une chapelle dite du.Sépulcre, où :
za résurrection du Sauveur est l'évé-|l’on conservait la Sainte Eucharistie à
Lea Survivance
Les hommes ont eu peur: craintifs, lâches, timides,
Ils ont fui, ceux qu'en vain le Maître réveilla;
Et Jésus, seul, gravit la cime aux flancs arides.
Ils ont fui — Pierre, André — les vaillants, les solides;
Et les femmes sont là.
Quand Jésus défaillant atteignit le Calvaire,
Nul ami ne soutint son pied qui chancela;
Mais quand il expirait, immolé volontaire,
Avec Marie et Jean, sur le mont solitaire.
Les femmes pleuraient là.
Le Sauveur a levé la pierre sépulcrale
Que la frayeur du scribe, haineuse, hier, scella;
Et, devançant les feux de l'aube matinale,
Pour embaumer son corps de myrrhe et d'ambre pâle,
chargea alors de son éducation.
# Rd ts
Les femmes étaient là. & La pêche au maquereau est impor-
É @ tante ici, Les usines de mise en conserve
Avant de se montrer vivant en Galilée. & en ont recu jusqu'à 16,000 tonnes en une
À leur amour d’abord Jésus se révéla, & seule journée. La moyenne est de 500
Et l'âme frémissante, heureuse et cônsolée, @ . à 600 tonnes. En 1937, le maquereau se
Pour ancrer dans les coeurs l’espérance ébranlée, | vendait 87.00 la tonne: aujourd’hui, c'est
Les femmes furent là. e °$65.00. Deux pêcheurs expérimentés peu-
£ | vent en rapporter cinq tonnes dans une
+ Louise Rostand | journée. On à même vu un seul pêcheur
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" Inuit. Mais la hausse des prix de ce
poisson a son envers. Pour attirer le
Los Angeles : jmaquereau en grand nombre, il faut de
Il'appât, un mélange de petits poissons
XI y avait un jour, dans un procès, —_ .et autres nourritures que l'on jette sur
deux plaideurs qui prétendaient chacun| Notre nouvel archevêque a été intro- l'eau. Mais cette nourriture coûte elle-
être le propriétaire d'un chien de Terre- | nisé. Son premier soin sera peut-être de même 465.00 la tonne. Il faut donc de
Neuve. Les raisons de l’un et de l'autre | faire la tournée de nos paroisses pour longues heures de travail pour que le
paraissaient excellentes, d'où l'embarras ‘constater quel beau monde nous som- pêcheur paie ses dépenses et fasse un
des juges. mes. Il y avait déjà cinq mois que nous petit profit. Depuis le temps de Jésus-
Le président fit alors placer les plai- : étions sans archevêque. J'entendis une Christ jusqu'à nos jours, les pêcheurs
deurs, l'un à droite, l’autre à gauche dü {sorte de poltron dire qu'il ne s'en était ne se sont jamais enrichis très vite.
tribunal, et le chien au milieu d'eux. A | pas aperçu. |
un signal de la cour, le chien fut déta-| Cest le cardinal Spellman qui est: F ”.
ché et les plaideurs sifflèrent pour atti- | venu l'introni *étai Re
venu l'introniser. Ce n’était pas la pre À à : ; :
: nes à AR : 3 Tate CS pêle-mêle que je ne subirais pas si
rer l’animal, chacun de son côté. jmière fois qu’il faisait visite aux catho- :, x
Celui-ci regarda le premier plaideur iques de Los Angeles. Un chœur de 122 Pesoin de marchander, un em-
en grognant, et, montrant les dents au chant de 250 voix accompagna les cé-
second, il disparut. . . rémonies qui se déroulèrent dans la ca-
Convaincu de leur mensonge, le pré- | thédrale vieille de 70 ans. Son Exc. Mer
sident les fit arréter, et la foule acclama Melntyre devient le pasteur d’une beile
le président. famille de 650,000 catholiques. Pendant
june trentaine d'années, nous entendi- |
mes le nom de Cantwell. Désormais, ce '
sera celui de Mcintyre.
* Fa \ Comme les cérémonies de son arrivée
à Donnelly et de son intronisation furent dites
£ Ê rentes de celles de l’arrivée du premier
on : missionnaire, le Père Serra, en plein!
Soyons fiers de notre patrie : champ, sous un arbre! Quatre arche- |
La semaine de la fierté nationale a Léques et vingt-deux évêques assistèrent |
donné l'occasion d'augmenter l'amour : jintronisation. Un nombre considé-
de la patrie dans le coeur des jeunes ble des 2,500 sièges de la cathédrale |
de Donnelly. Sous la présidence ue SO était occupé par les membres du clergé. |
Exc. Mer H. Routhier, accompagné del Notons qu'en cette exceptionnelle année |
M. le curé, se déroula sous nos yeux une : de sécheresse, une petite pluie accompa- |
petite fête vraiment patriotique. Voici gna l'entrée du clergé. 2,000 enfants re- |
comment nos jeunes ont démontré leur ‘ent Son Excellence à la gare par des |
sens patriotique. ‘chants de bienvenue. Le deuxième soir |
Dans un premier numéro nos bambins !
: japrès son intronisation, Mer Mcïntyre |
du grade 1 et 2 nous ont charmés à leur ft objet d'une réception civique àäu!
façon par un chant “Drapeau, guide Epiirmonic Auditorium. Le gouverneur,
re | le maire et autres autorités civiles é- |
Le numéro suivant, un “quiz”, montra taient présents. Î
les connaissances de nos élèves des gra-| Monseigneur Meïntyre est âgé de 61
des IIT et IV sur leur patrie, lans; il est grand, presque mince. Jeune |
Les grades V et VI nous intéressérent encore, il perdit sa mère: son pète
par une jolie déclamation: “Le labou- jtomba malade. C’est une cousine qui se
reur”.
Les quatre strophes de la poésle -o!
Canada” ont été admirablement expli- À
quées par quatre élèves du grade IX. À
Depuis ce temps, nous apprécions da- À
vantage ce que le juge Routhier vouiait
exprimer et nous faire sentir dans ces |
vers. i $
Ensuite les élèves des grades X, XI et |
XII firent entendre un beau chant k
“Gloire aux aïeux”. !
Mer nous parla des qualités que doit À
avoir un patriote catholique canadien- ;
français convaincu. ‘|
Cette réunion se termine par le chant
“Notre-Dame du Canada”. _
Vive notre patrie, le Canada, notre |
chez-nous!
S
Gouveir d'El à Morinvi
ouvoir d'éleveur à Merinville
C'est avec un legitime orgueil et une grande satisfaction que
AC L. Letourneau annonce actuellement l'ouverture de son cou-
voir d’éleveur à Morinville. Connu sous le nom de “Morinville
Breeders Hatchery”, ce couvoir est appelé à rendre d'énormes
services à la population de Morinville et du district, en leur pro-
curant, à des taux raisonnables, des poussins de race Leghorn et
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Conversation dans un salon
—Quand chacun aura son aéroplane,
dit Plaisantin, les caractères s'adouci-
ront. |
—Comment cela? s'exclame-t-on de:
toutes parts. |
|
Î
:
—On s'habituera à passer par-dessus
bien des choses!
Æ %
Une preuve
Le voisin. — Votre fils vient de me
lancer une pierre.
Le pêre. — Vous a-t-elle atteint?
Le voisin. — Non. ,
Le père. — Alors, ce n’est pas mon fils
k
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qui vous l’a jetée.
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Le voyageur. — C'est insupportable!:
Vos trains ne sont jamais à l'heure. A
quoi sert votre indicateur?
Le chef de gare. — Si les trains n'é-
taient jamais en retard, à quoi servirait!
une salle d'attente?
Æ %
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Louisette, six ans, est allée à l'école
pour la première fois. Au retour, elle
fait part de ses impressions à sa mère:
—Je ne crois pas, maman, que notre
institutrice soit bien instruite.
—Et pourquoi cela, ma chérie?
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de choses, c’est elle qui nous pose un tas
de questions. -
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La place est libre, on peut passer. i —Parfaitement vrai, je ne me permet-
-trais jamais d'interrompre quelqu'un
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‘qui parle.
Nous avons un charpentier canadien | Æ ON
épatant. Imaginez qu'il nous a mis la! :
p 5 8 q Après la fête
serrure de la porte du même côté que!
les pentures! La dame au docteur:
{
j ——Je regrette, cher docteur, que vous
ine soyez pas venu souper avec nous à
notre’ fête d'hier soir. Vous en a
Notre danse canadienne de samedi, : joui. Ne
le 20 mars, a été très bien. On y remar-; :
ARTE y —Pas tant qu'aujourd'hui. J'ai déjà
quait une majorité de jeunes. soigné trois de vos hôtes pour des indi-
R. Thibodeau. :gestions.
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cie: Mme J.-Eddy Leblanc; MM. et;
Mmes J. Auclair, Ricard, Simonin, |
Rousseau, Jos. Leblanc, Belisle et Dan- |
durand. Comme clôture de ces parties
de cartes, quelques dames se proposent
d'avoir une grande réunion des enthou !
slastes dimanche soir prochain dans la
salle de l’église qui, nous l'espérons, sera :
plus ou moins finie pour la circonstance.
| MAILLARDUILLE
parue N.-D. de Lourdes
Mme Rachel de le Jurkowskci est décédée
subitement le 21 mars à l'âge de 84 ans.
Les funérailles eurent lieu à la paroisse
‘mardi le 23 à 9h. et l'enterrement dans
le cimetière Sainte-Marie. Son fils,
Louis Duhamel lui survit. Son mari l'a
précédée il y a quelque 15 ans.
# + %
M. Bilodeau de Delia est mort durant
la semaine sainte à l'hôpital Sainte-
Croix après quelques semaines de mala-
die. Le corps fut expédié à Delia pour
‘l'enterrement.
Dimanche soir, le 7 mars, la C.Y.O.
donnait sa soirée annuelle au profit de
‘ses oeuvres. Rien n'avait été épargné
pour atteindre un succès qui fut grand
* # + lgrâce au dévouement des organisateurs
let de l’effort de tous les membres. Nous
Eh oui! les réparations à notre salle: remercions donc, d'une manière spécia- |
paroissiale sont presque finies. Sous la le, tous nos jeunes qui ont aidé d'une
direction de notre dévoué Victor Des- façon où d’une autre par leurs talents
pins MM. Donat et Adrien Caron, Eddy 4 jeur temps. La paroisse répondit avec
Leblanc, U. Dandurand, Georges Mi-'thousiasme, ce qui explique pourquoi
nard, P. Laurendeau, Ricard, Gratton et la salle était si bien remplie.
Germain et plusieurs autres ont con- La soirée débuta par une petite par-
tribué beaucoup de leur temps et ont'{ie de cartes, suivie d'un bingo et d’un
certainement droit à nos plus sincères Itirage. II y eut enfin un programme
remerciements. |musical dont la fanfare faisait les hon-
Fe À neurs, sous la direction de M. Louis
+ + *
Samedi passé Mme Célestin Suals,
autrefois de notre paroisse, est morte
à Vancouver après plusieurs mois de
rmalsdie. La dépouille mortelle fut ra-
menée à Calgary et le service eut lieu
La Survivance
fréquents, spontanés et prolongés, l'au-
| ditoire a joui de bons moments de dé-
autres soireés.
Les recettes seront envoyées. à la
Fédération canadienne-française de Ia
Colombie,
Il y eut quelques mains de cartes, sui-
. vies de quelques parties de bingo. Voici Iseul point de vue tecnnique, Radio- |
les noms des heureux gagnants: ler| Canada a jugé que permettre un autre | :
prix pour hommes: M. E.-L. Messier;| te anglais ferait tort à ceux déjà |
2ème prix pour hommes: M. Georges
Coulombe; ler prix pour dames: ame |
Alice Simard: 2ème prix pour dames:
Mme Jean-Baptiste Goulet; Pool: MM.
IG. Coulombe, E.-L. Messier et Mlle
Marcella Desauiniers;
. Ernest Therrien.
Comme toujours, l'orchestre Schwab
avait bien voulu accepter de participer
au programme. lis s'attirérent des ap-
plaudissements.
Mme Adélard Goyette, accompagnée
prix d'entrée:
;
tente, un peu différents de ceux des }
à la paroisse mercredi matin à 9 heures.
La défunte était née à Grenoble, en
France, et était venue au Canada en
1919: elle demeura ici jusqu'à 1945. Son
mari, M. Fernand Suais, est mort en oc-
tobre 1943. Lui survivent deux fils Ber-
nard et Fernand et trois filles Mme
Arthur Ducharme, Calgary, Mme Jones
de Vancouver, et Mme Marie Hope aussi
de Vancouver.
Æ %
Les malades à l'hôpital Ste-Croix sont | dans l'obscurité — inapperçus.
le Rév. Père Riou, om.i., de Cluny. Le
Révérend missionnaire est âgé de 80
ans.
Aussi à l'hôpital M. Chartrand de
Gleischen. |
Æ % +
Le jour de Pâques nous avons remar- |
qué à la paroisse le R. Père Camille :
Schmidt, omi, de Hobbéma, et Mme |
Gilles Schmidt et leur famille d'Ed-
monton, M. Laurent Despins, instituteur :
à Fort Kent et M. Fernand Boisson-
neault employé du C.N.R. à Saskatoon.
Nous sommes heureux de revoir tous ces
Au prône dimanche passé M. le curé; Muller, président de la C.Y.O.
a exprimé ses remerciements ainsi que] On constatait ce soir-là plusieurs ar-
ceux des paroissiens à tous ceux qui ont tistes invités de New-Westminster et
contribué d’une manière quelconque aux | même de Vancouver,
offices dé la semaine sainte et du beau| Premier numéro au programme: deux
jour de ‘Pâques. C'était la chorale sous | marches militaires, “Our directory” et
la direction de M. R. Portelance, les} “Washington Post”, exécutées par la
enfants de choeur, les RR. Pères visi- | fanfare. Duo d’accordéon par M .M. Al
teurs, Mme ©. Bray pour la décoration; Celle et L. Muller: “Sharp Shooters”
des autels, et plusieurs autres qui tra-|et ‘“‘Repoz Band”. Chants par Mlle Gé-
| vaillent toujours, soit dit en passant, | raldine Arsenault, de New-Westmins-
Iter: “La feuflle d'érable” et “When we
€ *% * Kere young”. Mile Marie-Thérèse Poulin
La fête de naissance de M. Ricard quiis® fit entendre dans “Jeunesse” et
aurait dû avoir lieu le vendredi saint| “Golden laringo”. Toutes deux étaient
fut remise au jour de Pâques; avec elle, |2CC0mpagnées au piano par Mme Sylvio
coïncidait celle de M. U. Dandurand, À | Chabot. Trio: Al Celle à l'accordéon, Al.
l'occasion, il y eut réunion de plusieurs | Libretto à la guitare électrique et Léo
amis à la demeure de M. Ricard et na-| Chabot au piano.
turellement la veillée ne s'est pas passée| M- Armand Yargeau agissait comme
sans qu'une partie de 500 fut jouée; M. maîtres de cérémonies. Après que la fou-
Ricard reçut en cadeau deux magnifi- le fut dispersée, tous les jeunes se ras-
ques “bébites”. Il exprima à ses amis! semblèrent à la petite salle attenante
sa joie de ce magnifique souvenir et i pour un léger goûter offert par la C.Y.O.
déclara qu'il avait hâte de retourner! à tOUS Ses membres.
au piano par Mile Thérèse Schwab,
chanta “La chanson de J'adieu” (Cho-
pin), et “L'étoile où brille l'amour”
(Himmel). On invita ensuite M. Ga-
gnon, de Vancouver, secrétaire du cercle
local, à adresser quelques mots.
L'on se sépara à une heure avancée,
emportant tous les secrets de la magie
déroulés sous.nos yeux et louant la
bonne idée du cercle de notre paroisse
de nous avoir procuré un tel diver-
tissement. M. Arthur Cheramy prési-
dait la soirée.
%k % *
Avis aux intéressés
On annonce pour le 4 avril prochain,
premier dimanche du mois, une soirée
spéciale, tout à fait d'un autre genre
mais non moins intéressante. . Soyez
donc attentifs aux annonces de diman-
che pour de plus amples détaïls. En
attendant, retenez cette date pour vous
acheminer une fois de plus vers la salle
paroissiale, lieu de rendez-vous de tout
Æ % *
anciens amis et leur disons un amical à la ferme pour les mettre au pâturage.
bonjour.
Partie de cartes
La paroisse reprenait, le 14 courant,
sa série de parties de cartes. Les famil-
les dont le nom commence par “S” en
avaient la direction. Notons en passant
que les personnes qui répondirent à l'ap-
pel, méritent tous nos remerciements.
Elles ont fait preuve de bonne volonté
* * + : e e e La
M. et Mme Victorin Bénard sont Taxe qui serait ee
aux province
visiter des parents et amis à Edmonton.
Mme M. Hoad et Mlle Donalda sont 5
allées en visite à Lethbridge pour le|
jour de Pâques.
De même, Mles Germaine et Jeanni-
ne Gourdine sont allées à Edmonton
Ottawa. — Le gouvernement laisserait |
sous peu tout le bénéfice de Îla taxe
d'amusement aux provinces. C'est C@|et obtinrent des recettes favorables.
& a qu'a laissé entendre aux Communes le! jes personnes gagnantes de cette par-
AURA ARRENS FRQUES ministre Abbott, alors qu’il répondait à tie furent: ler prix pour dames, Mme
+
lun député qui le questionnait à ce SuU- | Jeanne Albert; 2ème prix pour dames,
De passage à la paroisse durant lai
semaine sainte les RR. PP. Frappier, Gordon Graydon, conservateur de sa
Fe de Cardston, et P. Lafrance, o.
, de Brocket, et A. Charron, o.m.i.
& Ces.
mes, M. René Senécal: 2ème prix pour
qui a demandé au ministre quand cette (hommes, M. Hector Girard; Pool: Mme
taxe sera entièrement abandonnée AUX! A Dolbec et M. Adrien Aijain: Prix
| provinces. M. Gordon a dit que l'Onta- id’entrée: M. H. Lapierre; prix du bingo,
rio songeait à consacrer le revenu de fe Angéline Fouquette, Mme Nadeau,
Mlle Jeannine Bruneau et M. Pinette.
L'orchestre Schwab se fit entendre
BA | dans plusieurs morceaux de son réper-
ïà toire. Avant la fin de la soirée, Mle
à Thérèse Schwab joua deux morceaux de
“ piano. Quelques chansons par Mme A.
M : Goyette et M. A. Dolbec.
i M. Toussaint Filiatrault sut s’acquit-
‘ter admirablement de ses fonctions de
.maïitre de cérémonie.
KE #
Nous avons à rapporter plusieurs par- cette taxe au bénéfice des hôpitaux.
CE PRINTEMPS-C: - ETIQUETTEZ
VOS BIDONS DE CREME
*
Ë É Grande soirée du cercle N.-D.
de Fatima
4 Trois dimanches consécutifs, la salle
: M: paroissiale a été témoin de soirées diffé-
Vous aimerez le maniement prompt et éfficace Fe rentes et s’il en fut une de “différente”,
de votre crème dans notre installation moder- M c'était bien celle du dimanche le 21.
ne où la classification précise et les plus hauts M) Mais qu'y avait-il donc, ce soir-là,
prix sont vôtres. 4 pour attirer une foule semblable?
Ah! c'était le “fameux magicien” qui,
avec son allure et ses manières mysté-
‘rieuses, attira un grand nombre de per-
i
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Expédiez votre crème par voie ferrée ou par
camion — nous retournons le chèque pour à
votre crème et lies bidons promptement sans LE
aucun délai. Nous voulons votre crème — {g;cepter l'invitation du cercle par l'entre-
vous aimerez notre service. D'rmise de M. Arthur Cheramy, président
Ê de la Fédération, et de M. Toussaint Fi-
R liatrault, président du cercle, qui se sont
A chargés de le rencontrer et de faire les
À arrange ments nécessaires à cet effet.
M: Le cercle, doit donc de la reconnaissan-
de ce à ces deux messieurs pour toutes les ;
m'démarches qu'ils dûrent s'imposer. Le
Es ; magicien" aui fut, sans contredit, le
M clou de la soirée. Si on en juge par:
Q les éclats de rire et les applaudissements :
Miles mystères de la magie. Aussi M.
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10927 - Ile rur Edmonton, Alberta
!sonnes qui voulfrent être témoin de tous |
: Ackery, de Vancouver, a bien voulu ac-!
à s: trouvant en désaccord avec la poli-
* tique du gouvernement, il donne sa dé-
mission.
1 une étude profonde dé l'Europe. en par-
bon Canadien français qui désire passer
des heures agréables, tout en partici-
pant à une bonne oeuvre.
Dans l'après-midi, les enfants sont
priés de se rendre pour 2 heures préci-
ses.
Il y aura assemblée générale de tous
les membres et amis du cercle à la pe-
tite salle le lundi 5 avril à 8h. p.m.
Qu'on se souvienne que la somme de
$15.00 sera tirée parmi les members pré-
|sents. Qu'on veuille bien se le dire et
venir en grand nombre. 1 y aura des
exé-
cutif se rassemblera le 19 avril, troisieme
lundi du mois.
& #% *%
Naissances
Marie Roseline Bernadette, fille de
Gabriel Schwab et d'Eva Racine, née le
5 février et baptisée Ie 22.
Pararin et marraine: M. et Mme Jean
|Schwab, grands-parents.
Marie Priscille Adèle, fille de Jean-
Paul Dionne et de Thérèse Gauthier,
née le 10 février et baptisée le 22. Par-
lrain, Gérard Gauthier; marraine, Bri-
lgitte Gauthier, oncle et tante de l’en-
fant.
Marie Laurette Diane, fille de Lau-
rent Lamothe et de Lucille Desautels,
née le 6 février et baptisée le 22. Par-
rain et marraine, M. et Mme Aimé
Desautels.
Joseph Henri, fils de Wallie Roberge
ct de Gisèle Bisson, né le 23 février et
|baptisé le 7 mars. Parrain et marrine:
M. et Mme Nicholas Slater.
: ”.
Alliance française
| M. Jean-Anet D'Astier de Ja Vigerie
est notre deuxième et dernier conféren-
cier de cette saison. M. d’Astier donne-
ira une conférence à Edmonton le lundi
15 avril, à 8h.15 pm. dans l’amphithéâ-
tre 158 à l'Edifice de la Médecine de l’u-
: niversité. Le prix d’entrée pour ceux qui
| ne sont pas membres de l'Alliance Fran-
, çaise est de $0.50. Aux étudiants qui dé-
sirent venir entendre cette conférence
:nous ne demanderons que la somme de
[$0. 25.
Ce jeune et brillant conférencier est
‘ancien membre de l’Assemblée consul-
tative et ancien assistant directeur à la
radiodiffusion française. Sa carrière mi-
litaire fut une des plus belles de France
Ancien prisonnier de guerre il fut
fait, à son retour à Paris, Chevalier de
la Légion d'Honneur, Officier de la
Médaille de la Résistance et décoré ce
la Croix de Guerre avec deux citations;
le général de Gaulle le nomma à l'As-
semblée consultative: à l’âge de 24 ans
il devient le plus jeune député de Fran-
ce.
directeur à la radiodiffusion française
Quelques semaines plus tard, cependant,
Après sa démission il entreprend
courant le continent d'Angleterre jus-
qu'aux Balkans pendant plus d’un an.
Cette étude lui affirme que la seule
solution valable est une Fédération eu-
] ropéenne. Il exprime ses idées dans de
nombreuses conférences en France, en
Belgique, en Hollande, en Suisse, en
Autriche et dans des articles. Son livre
“L'Evolution de la Jeunesse Européen-
ne” est l'expression de sa foi en la jeu-
nesse comme base d'une Fédération eu-
‘ropéenne,
Etant donné son grand dévouement
au relèvement de la France, et son étu-
ide approfondie de l'Europe, nul autre
‘que M. d’Astier pourrait mieux nous
renseigner sur “La position de la France
en Europe et dans ie Monde”.
N'oubliez pas la date ci-haut mention- |
née et venez tous avec vos amis.
__ (Communiqué)
Au début de 1946 il devient assistant
No %
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dont deux commerciaux à Edmonton,
et aucun poste français. Se basant sur le |
existants. Mais comme personne n'oc- | ue
cupait encore le champ commercial à
français, l'établissement d'un ou
français ne nuirait à personne. En ef-! LÉ
fet, dans le domaine de la re
commerciale, il y a autant de différence
entre un annonceur anglais et un an-
nonceur français, qu'il y en a entre
une personne qui vent des ph
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Termes, si on le désire
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Edmonton
et une autre qui vend des épiceries.
Si le Bulletin avait été le moindre-
ment honnéte il aurait publié les rai-
sons sur lesquelles les Gouverneurs de : 55
Radio-Canada se sont basés pour rendre |
leur décision. Dans son communiqué |
Radio-Canada disait: Après avoir étu-
dié longuement les facteurs radiophoni-
ques impliqués dans cette requête, le
bureau en approuve la recommandation.
Considérant le fait que ce poste émettra n'y a pas de place pour une crédulité
exclusivement des programmes en lan- aveugle en ceux qui prodiguent d’abord
gue française, le bureau n'a pas cru, : des affirmations de respect pour la re-
dans ce cas, que ce poste causera quel- ligion, mais qui se montrent ensuite
que détriment au service des autres pos- les négateurs de ce qu'il y a de plus
tes desservant cette région.” [sacré . . Dans votre conscience, i n'y &
Lorsque le Bulletin passe sous silence pas de place pour la läâcheté ni pour
cette déclaration claire et nette de Ra-| le compromis avec ceux qui croient
dio-Canada et qu’il se contente de bour-| pouvoir servir deux maîtres”
rer le crâne de ses lecteurs en leur di-| 4 ]2 croisée des chemins, les Italiens
sant que le français n’a pas de droit doivent choisir et leur choix aura des
en Alberta, il fausse les faits. conséquences certaines “pour Rome,
C'est un exemple frappant qui nous pour l'Italie et pour le monde”.
démontre quel genre de journalisme On| Les dépêches nous disent que le pape, |Courageusement, viendra, un jour, plus
produit dans les boîtes d'Edmonton. dans son discours, n'a pas nommé le|vite que nous le pensons, où les plus
P.-E. B.| communisme. Cette précision était sans! Peureux, les plus lâches devront, eux
doute inutile pour ses auditeurs qui!aussi, choisir.
savent clairement quelles sont les deux| “Etre pour le Christ ou contre I
——— principales forces en présence dans leur | Christ” n’est pas une question qu'on se
I faut que la situation soit grave, |pays. La lutte qui s’y livre actuellement | pose seulement le dimanche et en de ra.
| lourde de conséquences, pour que le pape | dépasse de beaucoup les visées ordinai- | res occasions.
ait lancé un nouvel et pressant appellres des partis politiques. Ce sont les] C'est une question de tous les jours.
aux fidèles d'Italie. Dimanche dernier, | fondements même de la civilisation | S. P.
en la fête de Pâques, il a parlé à quatre | chrétienne qui sont en cause, “Etre pour |
cent mille d’entre eux (c’est le chiffre|le Christ ou contre le Christ”, telle est:
rapporté par les dépêches), réunis sur|la question.
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prendre conscience des vérités évangé.
liques et en vivre aux dépens de leurs
aises, de leur petite tranquilité tempo-
relle. Si nous voulons voir ce qui &
passe tout près de nous, nous verrons
qu'il n'y a pas lieu de nous reposer sur
le mol oreiller de l’insouciance: nous
constatterons que des forces travaillent
sans cesse à vider de toute substance
chrétienne nos institutions publiques, en
particulier nos écoles, et même ns
foyers. Si nous ne sommes pas vigilants,
si nous ne Savons pas nous défendre
ES + *%
Un choix
Emigration
Î
la place Saint-Pierre et dans les rues| 11 faut choisir. |
avoisinantes. Il leur a rappelé leurs + %x *# |
responsabilités; il les a mis en garde E en | Ottawa. — Plus de vingt mille per-
contre le danger de se laisser prendre à t nous: sonnes ont quitté le Canada l'an der-
aux promesses trompeuses; il leur a de-
mandé d'agir.
Nous n'avons pas encore reçu le texte
de son discours, mais les quelques ex-
traits qu'en citent les dépêches ne lais-
sent aucun doute sur la portée des aver-
tissements du pape.
“Dans votre conscience, pleinement é-
veillée à ses responsabilités, a-t-ù1 dit, il
nier pour aller s'établir aux Etats-Unis
Ce choix s'impose à nous aussi, à! Voilà ce que M. Douglas Abbott, minis.
chacun de nous. N’allons pas croire que A tre des Finances, a révélé dans Ja ré
seuls les Italiens ou les Français ou les : ponse qu'il a donnée aux questions de
Belges, menacés plus directement que M. King Hazen, député conservateur de
nous par l’impiété communiste, doivent St-Jean-Albert, N.-B.
|
CHEZ LES MISSIONNAIRES
Un autre Canadien
ROME évêque
l Montréal. — Le T.R.P. Léo Deschäâte-
lets, supérieur général des Oblats de
Marie-Immaculée, à annoncé la nomi-
nation du R.P. Delphis DesRosiers, o.m.
i., comme vicaire apostolique du Basuto-
land, au Sud-Afrique.
Mgr DesRosiers est âgé de quarante-
äeux ans. Il est né à Embrun, Ontario,
et a fait ses études classiques au ju-!!
niorat des Oblats, à Ottawa. I entra
ensuite au noviciat de Ville La Salle et
fit ses études théologiques et philoso-
phiques à Rome, où il fut ordonné prê-
tre en 1930. En 1932, il recevait son obé-
dience pour le Basutoland où il exerça
le ministère depuis. Il y a environ deux
mois, il était de passage au Canada.
Le T.R.P. Deschâtelets a aussi an-
inoncé la nomination du R. P. Alphonse
Bcssard, un Belge, comme vicaire apos-
tolique d'Ipamu, au Congo Belge, Afri-
que, et celle du R.P. William Patrick
Welland, du sud Afrique, comme évêque
auxiliaire de S. Exc. Mgr O'Leary, vi-
caire apostolique du Transvaal.
Quverture ...
d'un entrepôt des produits de la maison
‘Les Industries Provinciales Enrg.”
Manufacturiers de
BALAIS, VADROUILLES — BUREAUX ET CHAISES
POUR BUREAUX.
C'est une légitime satisfaction pour M. Charles À.
Brodeur que d’annoncer l’ouverture d’un entrepôt des
produits de ja compagnie ‘‘Les Industries Provinciales
Enrg.”, de St-Damien, Qué., manufacturiers de balais,
vadrouilles, bureaux et chaises de toutes sortes pour
bureaux.
Invitation cordiale est lancée à tous les marchands
canadiens-français de l'Alberta de venir visiter les
produits supérieurs de cette maison — produits bien
connus de vos amis de l'Est.
Charles À. Brodeur
Représentant, “Les Industries Provinciales Enrg.”
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